Ce phénomène a été longuement étudié théoriquement à partir de l'étude du confinement induit par la présence du pore. Ce confinement diminue fortement l'entropie (thermodynamique) de la macromolécule dans le pore, et augmente par conséquent son énergie libre. Le pore agit alors comme une "barrière entropique" pour la macromolécule[1].
Par exemple, ce phénomène intervient lorsque des protéines (par exemple l'ARNm, ou les histones) traversent les pores nucléaires des cellules eucaryotes[2], les polypeptides traversant la membrane du réticulum endoplasmique par un translocon[3], ou encore l'injection d’ADN par un bactériophage dans une cellule hôte[4].
↑Vitaly Citovsky et Patricia Zambryski, « Transport of protein—nucleic acid complexes within and between plant cells », dans Membrane Protein Transport, Elsevier, (ISBN978-1-55938-907-5, lire en ligne), p. 39–57
↑Catherine Berrier, Melanie Bonhivers, Lucienne Letellier et Alexandre Ghazi, « High-conductance channel induced by the interaction of phage lambda with its receptor maltoporin », FEBS Letters, vol. 476, no 3, , p. 129–133 (ISSN0014-5793, DOI10.1016/s0014-5793(00)01705-1, lire en ligne, consulté le )