Causes | Mycobacterium tuberculosis |
---|---|
Transmission | Transmission aéroportée (d) |
Incubation min | 3 semaine |
Incubation max | 8 semaine |
Symptômes | Toux, hémoptysie, amaigrissement, fièvre, sueurs nocturnes, douleur thoracique, fatigue physiologique (d) et frissonnement (en) |
Traitement | Médicament antituberculeux (d) |
---|---|
Médicament | Cyclosérine, éthionamide, acide para-aminosalycilique, éthambutol, capreomycin, pyrazinamide, isoniazide, isoniazide, viomycin (en), pyrazinamide, cyclosérine, éthionamide et rifampicine |
Spécialité | Infectiologie et pneumologie |
CISP-2 | A7O |
---|---|
CIM-10 | A15–A19 |
CIM-9 | 010–018 |
OMIM | 607948 |
DiseasesDB | 8515 |
MedlinePlus | 000077 |
eMedicine |
230802 emerg/618radio/411 |
MeSH | D014376 |
Patient UK | Tuberculosis-pro |
La tuberculose est une maladie infectieuse causée par la bactérie Mycobacterium tuberculosis, qui se transmet par voie aérienne, avec des signes cliniques variables. Elle touche le plus souvent les poumons et peut parfois atteindre d'autres organes.
En 2023, après la pandémie de Covid-19, elle arrive en seconde place des causes de mortalité d'origine infectieuse à l’échelle mondiale, devant le sida[1]. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) rapporte à travers son rapport annuel consacré à la tuberculose et sorti en 2015 que 1,5 million de personnes sont mortes de la tuberculose l’année précédente[2]. Parmi les nouveaux cas de tuberculose enregistrés en 2019, 87 % sont survenus dans les trente pays présentant la plus forte charge de la maladie. Deux tiers des cas sont concentrés dans huit pays, avec l’Inde en tête, suivie de l’Indonésie, de la Chine, des Philippines, du Pakistan, du Nigéria, du Bangladesh et de l’Afrique du Sud[3].
Le rapport 2015 de l’OMS rapporte également que la mortalité a baissé de 47 % depuis 1990 grâce en grande partie au développement des traitements ainsi que les modalités de dépistage et de prévention[2]. Cela représente un bon indicateur du progrès réalisé par les systèmes de soins, diagnostiques et thérapeutiques.
Bien que la maladie soit curable, la forte prévalence dans les pays les plus pauvres s’explique par la conjonction d’un ensemble de facteurs : précarité, promiscuité, dénutrition, analphabétisme, infrastructure médicale insuffisante, et surtout épidémie d’infection par le VIH. La prévalence s’accroît en cas de guerre ou de famine[4]. On constate également que l’accès au diagnostic et au traitement pose un problème dans les pays concernés.