L'ultraconservatisme est un ensemble de courants religieux ou politiques caractérisés par une posture extrêmement conservatrice[1]. Dans la politique contemporaine, le terme d'« ultraconservateur » fait généralement référence aux conservateurs situés à l'extrême droite de l'échiquier politique. L'ultraconservatisme englobe à droite les sensibilités de ceux refusant de transiger même de façon circonstancielle avec une politique modérée, jusqu'aux partis ou groupuscules les plus marginaux[2].
Les doctrines de l’ultraconservatisme sont en général en résonance avec une crise culturelle ; ils soutiennent fréquemment l'anti-mondialisme — en revendiquant des positions anti-immigration, nationalistes et souverainistes —, tiennent un discours populiste et fomentent la polarisation politique en jouant sur l'opposition identitaire endogroupe contre exogroupe[3],[4],[5],[6]. L'idéologie économique de la plupart des ultraconservateurs est le néolibéralisme[6]. Le recours fréquent aux théories du complot est également une caractéristique de l'ultraconservatisme[4].
« ultraconservative governments. This deep conservative identity-set emphasizes three interrelated national role conceptions: (1) an anti-globalist role, composed of narratives in opposition to international institutions; (2) a nationalist role, composed of pro-sovereignty narratives; and (3) an anti-foe role, composed of friend/foe narratives. »