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Utilisateur:Klipper
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Coriosolite, j'ai fait un début le 27/10/2005 sur l'article Pirate, accueilli par Korrigan j'ai trouvé sur le bistrot du port une équipe sympa, donc je suis resté..... même si je n'aime pas trop le rhum. Je m'emporte de temps à autres, il m'est difficile d'admettre qu'une contribution ne puisse pas être réfléchie avant d'être insèrée, mais c'est peut-être aussi l'avantage de cette encyclopédie qui ouvre de nombreuses portes. Je jure de tout laisser tomber, puis y reviens, addict ? certainement, mais je vais me soigner 
Extrait du journal d'Augustin Lieutaud - passager du clipper "Mineiro" sur la ligne Le Havre Valparaiso.1854. Commandant Edouard Voisard.
Hier nous avons eu dix heures de calme plat, la mer était unie comme les plaines de la Beauce. Nous apercevions à une lieue de nous un beau navire à trois mâts, dont les sabords étaient comme les nôtres blancs et noirs. On voyait distinctement avec la lunette des hommes s'agiter sur le pont. Notre capitaine n'a pas voulu hisser son pavillon, l'autre a fait comme lui, de sorte que nous sommes restés dix heures à côté les uns des autres sans nous dire le moindre mot et sans nous faire le moindre signe. Nous aurions bien voulu cependant tous sans exception savoir ce qu'étaient ces braves gens, où ils allaient, d'où ils venaient, quand ils étaient partis, s'ils avaient eu du mauvais temps comme nous et puis leur demander des nouvelles de notre cher pays. C'était peut-être un vaisseau français parti quelques jours après nous. Il savait peut-être la prise de Sébastopol. Nos vœux et nos désirs ont été comme sont sans doute ceux des pauvres prisonniers, vains et inutiles. Le commandement du capitaine à bord, c'est l'image du despotisme le plus absolu.
En fait, le commandant Voisard était très réputé et loin d'être un despote. Sur un navire quelqu'un doit commander, ce n'est pas toujours facile, mais c'est nécessaire.
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