Vivaro-alpin vivaro-aupenc | |
Pays | France, Italie |
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Région | Auvergne-Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d'Azur, Piémont, Calabre |
Classification par famille | |
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État de conservation | |
![]() Langue en danger (DE) au sens de l’Atlas des langues en danger dans le monde
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Échantillon | |
Article premier de la Déclaration des droits de l'homme (voir le texte en français)
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Le vivaro-alpin, est un dialecte septentrional de l'occitan[1],[2], parlé dans une zone qui s'étend du Sud des Alpes aux contreforts orientaux du Massif Central. Il a parfois pu être nommé rhodano-alpin[3], provençal-alpin, alpin-dauphinois, ou encore dauphinois. Son aire de répartition va d'une partie du Velay et du Forez jusqu'aux vallées occitanes d'Italie, en passant par le Haut-Vivarais et les Alpes méridionales du Dauphiné, de Provence et de l'arrière-pays niçois. En dehors de sa région d'origine, il est également localement parlé à Guardia Piemontese en Calabre.
D'après le projet Langues en danger (ELP, Endangered Languages Project), il y aurait actuellement 200 000 locuteurs natifs du vivaro-alpin.
L’Atlas des langues en danger dans le monde publié par l'Unesco en 2010 (dirigé par Christopher Moseley)[4] le classe comme langue « en danger ».
Le vivaro-alpin comprenait également les parlers des vallées vaudoises du Piémont et des colonies vaudoises du Wurtemberg (notamment Großvillars, Welschneureut et Pinache) aujourd'hui éteints[5].