2e division SS « Das Reich » Appellations allemandes successives : SS-Verfügungsdivision SS-Division « Reich » (mot.) 2. SS-Panzer-Division « Das Reich » | |
Emblème de la division. | |
Création | 1939 |
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Dissolution | Mai 1945 |
Pays | Allemagne |
Allégeance | Reich allemand |
Branche | Waffen-SS |
Type | Panzerdivision |
Rôle | Division blindée |
Fait partie de | II. SS-Panzerkorps en 1943 |
Ancienne dénomination | 1939 : Panzer-Verband Ostpreussen |
Équipement | Sd.Kfz. 250, Sd.Kfz. 251 Panzer II,Panzer III, Panzer IV, StuG Tiger I, Panther |
Guerres | Seconde Guerre mondiale |
Batailles | Campagne de Pologne Bataille de France Opération Barbarossa Bataille de Moscou Kharkov - Belgorod Bataille de Koursk Bataille de Normandie Bataille des Ardennes Bataille de Budapest |
Commandant | 1939 : général Karl-Maria Demelhuber |
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La 2e division SS « Das Reich » ou division « Das Reich »[a] (appellations allemandes successives : la SS-Verfügungsdivision, puis la SS-Division « Reich » (mot.) et enfin la 2. SS-Panzer-Division « Das Reich ») est l'une des 38 divisions de la Waffen-SS durant la Seconde Guerre mondiale, composée de volontaires et de Volksdeutsche, notamment des Alsaciens-Mosellans incorporés de force pour la plupart.
La division, formée en 1939, prend part en 1941 à l'invasion des Balkans puis de l'URSS. En , elle contribue à l'assaut sur le port de Toulon. Renvoyée sur le front de l'Est début 1943, elle participe activement à la reprise de Kharkov, puis à la bataille de Koursk et à la défense de l'Ukraine. En 1944, durement touchée sur le front de l'Est, elle vient se reformer près de Montauban dans le Sud-Ouest de la France ; elle combat en Normandie notamment lors de la contre-attaque de Mortain et sort très éprouvée de la poche de Falaise et de la retraite qui suit. À la fin de l'année 1944, la division repart à l'offensive lors de la bataille des Ardennes. Début 1945, elle retourne en Europe centrale, où elle participe à une tentative pour briser le siège de Budapest. Après divers combats défensifs, les restes de la division se rendent aux Américains en .
Connue pour sa valeur combative, la division l'est également pour sa brutalité, ses nombreuses violences et crimes de guerre commis sur le front de l'Est et en France, où son nom reste indissociable des massacres commis en à la ferme du hameau de Gabaudet à la suite d'une dénonciation d’un gendarme de Gramat (6 juin), Tulle, à Combeauvert, à Argenton-sur-Creuse, à Marsoulas et à Oradour-sur-Glane.
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