Abel Bonnard

Abel Bonnard
Abel Bonnard dans les années 1930.
Fonctions
Conseiller municipal de Paris
Muette
-
Ministre de l'Éducation nationale
-
Membre du Conseil national
-
Président
Cercles populaires français (d)
-
Fauteuil 12 de l'Académie française
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 84 ans)
Madrid (Espagne)Voir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Abel Jean Désiré BonnardVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Période d'activité
Père
Ernest Bonnard (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Pauline Bonnard (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Eugène Bonnard (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Thérèse Murat (d) (jusqu'en )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Membre de
Conflit
Mouvements
Genres artistiques
Condamnation
Distinctions
Prononciation
Œuvres principales

Abel Bonnard Écouter (prononcé [bɔnar]) est un écrivain, homme politique d'extrême droite, poète français, resté dans l'histoire comme chantre de la collaboration, né le à Poitiers et mort le à Madrid.

Entré en littérature avec deux recueils de poèmes, Les Familiers et Les Royautés, il devient une figure des milieux mondains grâce à sa réputation d'homme d'esprit. Grand voyageur, auteur d'une vingtaine d'ouvrages, il connaît le succès grâce à En Chine — qui lui vaut le grand prix de littérature — et aux Modérés. Participant aussi à de nombreux journaux, il est élu à l'Académie française en 1932.

Maurrassien, il évolue vers le fascisme dans les années 1930 et se rapproche du Parti populaire français de Jacques Doriot. Partisan d'un rapprochement franco-allemand, il devient, durant la Seconde Guerre mondiale, une figure de la collaboration avec l'occupant nazi. Nommé ministre de l'Éducation nationale en 1942, il fait partie des « ultras » et des derniers partisans du régime de Vichy qui se réfugient à Sigmaringen en 1944.

À la Libération, condamné à la peine de mort par contumace, il est exclu de l'Académie française et s'exile en Espagne franquiste. Rejugé en 1960, il voit sa peine commuée mais choisit de se fixer à Madrid, où il meurt en 1968 dans l’anonymat.

Écrivain prolifique, il cesse de publier ses écrits après son exil en 1944. Son essai majeur publié en 1936, Les Modérés, est salué par des intellectuels comme François Mauriac ou Henri Bergson.


Abel Bonnard

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