L'abrivado (en occitan « élan, hâte »)[1], ou abrivade après francisation, était jadis la conduite des taureaux depuis les pâturages jusqu'aux arènes sous la surveillance de gardians. La bandido (de l'occitan bandir ou fòrabandir, « expulser » les taureaux) était le retour des taureaux des arènes aux pâturages.
De nos jours, chacun de ces termes désigne une tradition taurine provençale et languedocienne consistant à simuler ces transferts de taureaux en les lâchant dans les rues fermées d’une ville ou d’un village.