Affaire Leigh Leigh | |
Tombe de Leigh Leigh. | |
Fait reproché | Meurtre |
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Chefs d'accusation | Viol et meurtre |
Pays | Australie |
Ville | Stockton |
Date | |
Jugement | |
Statut | Affaire jugée. NC1 : 100 h de travaux d'intérêt général. |
Tribunal | Tribunal de Nouvelle-Galles du Sud (1990) Commission de lutte contre la criminalité de la Nouvelle-Galles du Sud (1998) |
Date du jugement | NC1 - Guy Wilson - |
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L'affaire Leigh Leigh est une affaire criminelle australienne qui débute le , lorsque le cadavre nu d'une adolescente de 14 ans est découvert sur une plage de Stockton. L'adolescente a été violée et a le crâne enfoncé. L'enquête révélera que la veille la jeune fille s'est rendue à la fête du seizième anniversaire d'un camarade, qu'elle a été violée une première fois sur la plage, est retournée à la fête, mais y a été agressée par un groupe de jeunes.
Matthew Grant Webster, âgé de 18 ans au moment des faits et employé comme videur lors de l'événement, plaide coupable du meurtre et est condamné à vingt ans de prison, dont quatorze de sûreté. Il est libéré en , après quatorze ans et demi de réclusion. Guy Charles Wilson, l'autre videur et seul autre majeur présent à la soirée, plaide coupable pour agression. Un adolescent de quinze ans plaide aussi coupable pour détournement de mineur.
L'enquête est cependant sujette à polémique. Plusieurs suspects ne sont pas poursuivis, personne n'est accusé de viol, et les aveux de Webster ne correspondent pas aux preuves réunies pendant l'enquête. L'enquête est réévaluée en 1996 par la Commission de lutte contre la criminalité de la Nouvelle-Galles du Sud et par la Commission indépendante pour l'intégrité de la police en 1998, la deuxième recommandant la suspension de l'inspecteur chargé de l'enquête.
L'assassinat de Leigh Leigh est abondamment couvert par les médias. La presse se concentre d'abord sur l'agression sexuelle et le meurtre de la victime, mais se porte rapidement sur les défaillances de l'éducation parentale, la consommation de drogues et d'alcool à la fête, et enfin la sexualité de l'adolescente. La couverture médiatique est un exemple classique de faute de la victime. L'affaire inspire une pièce de théâtre, intitulée A Property of the Clan puis Blackrock, et adaptée au cinéma sous le titre Blackrock en 1997.