Apocalypse | ||||||||
Frontispice de l'Apocalypse de Jean de la Bible de Saint-Paul-hors-les-Murs, vers 875. | ||||||||
Auteur traditionnel | Jean de Patmos | |||||||
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Datation historique | vers 95 | |||||||
Nombre de chapitres | 22 | |||||||
Canon biblique | Livre apocalyptique | |||||||
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Apocalypse est un mot grec ancien signifiant révélation, dévoilement, qui a donné son nom au Livre de l'Apocalypse, ou Apocalypse de Jean, (en grec ancien : Ἀποκάλυψις Ἰησοῦ Χριστοῦ, Apokálupsis Iēsou Christoũ) suivant les premiers mots du texte[1]. Il s'agit du dernier livre du Nouveau Testament[2]. Dans les pays de culture anglophone, il s'intitule Livre de la Révélation, ou Révélation de Jésus-Christ.
Le texte, usant d'un langage symbolique, d'essence prophétique et contenant de nombreuses allusions aux prophéties de l'Ancien Testament (Daniel, Ézéchiel, etc.), se présente comme une révélation de Jésus-Christ qui dévoile à l'auteur « quel est le sens divin de son époque et comment le peuple de Dieu sera bientôt délivré ».
L'exégèse historico-critique moderne considère que l'œuvre a été composée vers la fin du Ier siècle et que son auteur, qui connait bien l'Ancien Testament, est judéo-chrétien. Le préambule indique qu'il se prénomme Jean et qu'il se trouve dans l'île de Patmos lorsqu'il reçoit plusieurs visions qu'il devra partager avec ses coreligionnaires ; on le connait donc comme Jean de Patmos. La tradition l'a identifié soit avec l'apôtre Jean, fils de Zébédée, auquel on a également attribué le quatrième évangile canonique, soit avec « Jean le Presbytre », c'est-à-dire « l'Ancien », mais de nos jours on estime qu'il est plus probable qu'il s'agit ni de l'un ni de l'autre[3]. Ces antiques débats témoignent de différentes traditions concernant l'origine du texte, dont la canonicité n'a pas toujours été reconnue par toutes les confessions chrétiennes.
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incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Cuvillier 2008, p.420