L'argilite est une forme de roche sédimentaire argileuse indurée à grain fin et très peu perméable (quelques nanodarcy).
C'est dans des couches d'argilites que se fait l'exploitation des gaz de schiste et qu'a été installé le laboratoire de recherche sur le stockage des déchets radioactifs en couche géologique profonde qui teste (à Bure) la possibilité d'enfouir en profondeur des déchets radioactifs à vie longue, dans l’argilite du Callovo-Oxfordien, une roche dont la teneur en argile est de 40% à 45%[1].
Dans les gisements de gaz de schiste, la perméabilité de l'argilite doit être augmentée, ce qui est aujourd’hui possible au moyen de la fracturation hydraulique, par injection sous haute pression d'un « fluide de fracturation » éventuellement additionné d'acide et de sable ou de micro-billes (destinées à empêcher le réseau de fracturation de se refermer) afin de pouvoir en extraire le gaz.