Aripiprazole | ||
Formule topologique et modélisation de la molécule d'aripiprazole. | ||
Identification | ||
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DCI | aripiprazole | |
Nom UICPA | 7-[4-[4-(2,3-dichlorophenyl)piperazin-1-yl]butoxy]-3,4-dihydro-1H-quinolin-2-one[1] | |
Nom systématique | aripiprazole | |
No CAS | ||
No ECHA | 100.112.532 | |
Code ATC | N05 | |
DrugBank | [2] 01238[2] | |
PubChem | 60795[1] | |
ChEBI | 31236[1] | |
SMILES | ||
InChI | ||
Apparence | solide[2] | |
Propriétés chimiques | ||
Formule | C23H27Cl2N3O2 [Isomères] |
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Masse molaire[3] | 448,385 ± 0,025 g/mol C 61,61 %, H 6,07 %, Cl 15,81 %, N 9,37 %, O 7,14 %, |
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pKa | 7,6[2] | |
Propriétés physiques | ||
T° fusion | 137-140°C[2] | |
Solubilité | 1×10-4 g·l-1 (dans eau)[2] | |
Écotoxicologie | ||
DL50 | 300 à 2000 mg·kg-1 (rat, per os)[4] | |
DJA | 30 mg (toutes formes galéniques comprises)[5],[2],[6],[7] | |
Données pharmacocinétiques | ||
Biodisponibilité | 87 % (per os)[7] | |
Liaison protéique | > 99% (principalement albumine)[7]. | |
Métabolisme | Hépatique[7] | |
Demi-vie d’élim. | 75-146 heures[7] | |
Excrétion | ||
Considérations thérapeutiques | ||
Classe thérapeutique | Antipsychotique | |
Voie d’administration | Per os, I.M. (à action immédiate et à action prolongée). | |
Grossesse | Ne doit pas être administré pendant la grossesse, sauf si le rapport bénéfice/risque est très en faveur du bénéfice[8],[7]. | |
Conduite automobile | Niveau 2 : Soyez très prudent[7],[5]. | |
Précautions |
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Antidote | Aucun antidote direct, traitement symptomatique[7]. | |
Caractère psychotrope | ||
Catégorie | Psycholeptiques, Antipsychotiques, Autres antipsychotiques | |
Risque de dépendance | Non addictogène | |
Composés apparentés | ||
Autres composés |
brexpiprazole, cariprazine (autres agonistes partiels des récepteurs dopaminergiques D2). |
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Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire. | ||
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L'aripiprazole est considéré comme étant un antipsychotique de seconde génération[9] (voire de troisième génération dû à son mécanisme d'action particulier[10],[11],[12],[13]). Il est indiqué dans le traitement de la schizophrénie ainsi que dans le traitement de la manie aiguë et des épisodes mixtes associés aux troubles du spectre bipolaire[14]. Il est commercialisé sous les noms Abilify et Aristada.
La Food and Drug Administration l'a autorisé comme adjuvant dans le cadre de dépressions majeures le 20 novembre 2007[15], avec des résultats limités[16], et également le 20 novembre 2009 pour traiter l'irritabilité chez les enfants apparentés au spectre autistique[17]. Une demande d'autorisation pour l'utilisation en tant qu'adjuvant dans le cadre de dépressions majeures a été effectuée auprès de l'Agence européenne des médicaments, mais celle-ci a été retirée le 17 novembre 2009 par son fabricant[18].
Hors étiquette, l’aripiprazole est parfois prescrite dans le cadre d’un trouble obsessionnel-compulsif résistant aux ISRS, bien que la rispéridone montre de meilleurs résultats[19].
L’aripiprazole se montre aussi très utile dans la traitement de certains symptômes du trouble de la personnalité borderline, notamment dans la dysrégulation émotionnelle, l’impulsivité, les symptômes « sub-psychotiques » et les problèmes interpersonnels.[20]
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