Atlas V Lanceur spatial | |
Lancement d'une Atlas V série 401 le 11 février 2010 emportant l'observatoire de la dynamique solaire | |
Données générales | |
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Pays d’origine | États-Unis |
Constructeur | United Launch Alliance |
Premier vol | 2002 |
Statut | En service |
Lancements (échecs) | 101 (1 échec partiel) au 5 aout 2024 |
Hauteur | 58,3 m |
Diamètre | 3,81 m |
Masse au décollage | 335 à 573 t |
Étage(s) | 2 |
Poussée au décollage | 383 à 985 t |
Base(s) de lancement | Cape Canaveral Vandenberg |
Charge utile | |
Orbite basse | 9,75 à 20,5 t |
Transfert géostationnaire (GTO) | 4,75 à 8,90 t |
Dimension coiffe | diamètre 4 et 5,4 m. |
Motorisation | |
Propulseurs d'appoint | 0 à 5 x AJ-60A à propergol solide |
1er étage | CCB (en) : 1 x RD-180 |
2e étage | Centaur : 1 à 2 x RL-10A |
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Atlas V est un lanceur américain pour charge utile moyenne et lourde développé à la fin des années 1990 pour répondre aux besoins du programme Evolved Expendable Launch Vehicle (EELV) de l'Armée de l'air américaine (USAF). L'Atlas V est le dernier représentant de la famille de lanceurs Atlas dont la genèse remonte aux années 1950. Le lanceur combine un premier étage, propulsé par le moteur-fusée russe RD-180 brûlant un mélange de kérosène et d'oxygène liquide, un second étage reposant sur une version agrandie de l'étage Centaur et un nombre variable de propulseurs d'appoint. Selon les versions, il peut lancer de 9 à 20 tonnes en orbite basse et de 4 à 8 tonnes en orbite de transfert géostationnaire. Son premier lancement remonte au . Développé initialement par Lockheed Martin, il est désormais construit par United Launch Alliance, la coentreprise de Lockheed Martin et Boeing qui commercialise également dans la même catégorie de puissance la Delta IV.
De 2002 à , 90 lancements ont eu lieu, dont un échec partiel. Une version lourde dite HLV, capable de placer 29 tonnes en orbite basse, a été étudiée mais n'a finalement pas été développée. Par contre le lanceur est retenu dans une version fiabilisée dans le cadre du programme CCDeV pour le lancement d'équipage à destination de la Station spatiale internationale : cette version effectue son premier vol le . Le lanceur est confronté au cours des années 2010 à la concurrence du lanceur Falcon 9, moins coûteux et aux critiques du corps politique américain, qui dans un climat de tension avec la Russie, à cause notamment de la crise ukrainienne, remet en question la dépendance du constructeur vis-à-vis de son fournisseur russe. Dans ce contexte, ULA décide de remplacer l'Atlas V au cours de la décennie 2020 par le lanceur Vulcan.