Le bassin houiller de la Loire est historiquement l'un des tout premiers à être exploité en France ; l'exploitation y est attestée depuis le XIIIe siècle[1]. Principal site d'extraction de charbon en France après 1815 et la perte des départements étrangers, il a fourni jusqu'à 40 % de la production nationale dans les années 1820-1830 lors de la Première révolution industrielle[2] puis 54% au milieu du XIXe siècle[3]. Définitivement dépassé par le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais dans les années 1860[4], il resta par la suite un bassin de premier ordre au XXe siècle, étant situé loin des frontières et ayant été relativement épargné par les deux conflits mondiaux.
L'appellation de « bassin houiller de la Loire » est employée pour la première fois dans les travaux cartographiques de l'ingénieur des mines Louis Antoine Beaunier publiés en 1817. Avant ceux-ci, on distinguait de manière coutumière « les charbons de terre du Forez » (gisements de Saint-Étienne à Firminy) des « charbons de terre du Lyonnais » (exploités dans la vallée du Gier)[5].
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