Date | 30 mai 1796 |
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Lieu | Borghetto, Valeggio (Italie) |
Issue | Victoire française |
République française | Saint-Empire |
Napoléon Bonaparte | Jean-Pierre de Beaulieu |
27 000 hommes 56 canons |
19 000 hommes 89 canons |
500 morts ou blessés | 300 morts ou blessés 300 prisonniers 4 canons |
Batailles
Coordonnées | 45° 21′ 00″ nord, 10° 44′ 00″ est | |
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La bataille de Borghetto a lieu à proximité de Valeggio sul Mincio le entre l'armée française de Bonaparte, forte d'environ 27 000 hommes, et une armée austro-napolitaine d'environ 19 000 hommes. L’issue de la bataille est une victoire française.
Après la défaite de Lodi, les Autrichiens, sous le commandant du général Jean-Pierre de Beaulieu, se retirent derrière le Mincio et se préparent à disputer le passage de cette rivière aux Français.
Les dispositions qu'ils prennent pour ce faire contreviennent, selon Clausewitz, à l'ABC de l'art de la guerre, si bien que les troupes françaises, commandées par Bonaparte, s'emparent sans grande difficulté du pont de Borghetto qui leur permet de passer sur la rive droite du Mincio, ce qui entraîne pour les Autrichiens la nécessité de faire retraite jusque dans le Trentin.
Bonaparte peut alors mettre le siège devant Mantoue. Les armées françaises sont, militairement, maîtresses de l'Italie.
Curieusement, les deux généraux en chef sont tous deux indisposés le jour de la bataille. Si l'armée autrichienne n'en est que peu perturbée, il semble que l'armée française, au contraire, n'a pas, en la circonstance et contrairement à ses habitudes depuis qu'elle était commandée par Bonaparte, exploité à fond l'avantage d'avoir coupé en deux l'ennemi.
Tous deux indisposés, les deux généraux en chef ont également tous deux failli, à quelques heures d'intervalle, tomber entre les mains de l'adversaire, dans leur quartier général de San-Giorgio.