Date | |
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Lieu | la plaine entre Tannenberg et Grunwald |
Issue | Victoire décisive de l'Union de Pologne-Lituanie |
Ordre Teutonique Nobles croisés, vassaux de l'ordre et mercenaires d'Europe occidentale: Duché d'Œls Duché de Poméranie-Szczecin Évêché de Varmie |
Royaume de Pologne Grand-duché de Lituanie Vassaux, alliés et mercenaires[1] : Ruthenie[2] Mazovie[3] Principauté de Moldavie[4] Tatars[5] Royaume de Bohême[1] Margraviat de Moravie[1] Principauté de Valachie[6] |
11 000–27 000 hommes[10] | 16 000–39 000 hommes[10] |
8 000 morts dont 200 à 400 chevaliers 14000 prisonniers |
4 000–5 000 morts 8 000 blessés[11] |
Guerre du royaume de Pologne-Lituanie contre l'ordre Teutonique
Batailles
Coordonnées | 53° 29′ nord, 20° 06′ est | |
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La bataille de Grunwald, bataille de Žalgiris ou première bataille de Tannenberg eut lieu le dans le cadre de la guerre du royaume de Pologne-Lituanie contre l'ordre Teutonique. L'alliance du royaume de Pologne et du grand-duché de Lituanie, menés respectivement par le roi Ladislas II Jagellon (Władysław Jagiełło) et le grand-duc Vytautas (Witold), écrasa les chevaliers teutoniques commandés par le grand-maître Ulrich von Jungingen. La plupart des commandants teutoniques furent soit tués soit capturés.
À court terme, les chevaliers teutoniques parviennent à limiter les pertes territoriales lors de la paix de Toruń (1411) grâce à leur résistance au siège de Marienbourg. Mais à plus long terme l'ordre Teutonique ne se relèvera jamais de cette défaite. Le fardeau financier des indemnités de guerre et la taxation pour la payer entraînèrent des tensions internes, une crise économique et des révoltes sur ses terres, et dans leurs disputes suivantes avec la couronne polonaise les teutoniques auront toujours le dessous (paix du lac de Melno en 1422, Paix de Brest (1435), Traité de Thorn (1466), etc.)
Ainsi la bataille marque un basculement des pouvoirs en Europe orientale et permet à l'union de Pologne-Lituanie de devenir la puissance politique et militaire dominante dans la région[12].
Sur le plan symbolique et culturel la bataille est considérée comme l'une des plus importantes de l'Europe du Moyen Âge, et la plus importante victoire dans l'histoire polonaise et lituanienne[13]. Portée par le nationalisme romantique, elle devint un symbole de résistance face aux envahisseurs et une source de fierté nationale. Au cours du XXe siècle, la bataille fut exploitée à la fois par les propagandes nazie et soviétique[14].
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