Il est principalement connu pour être l'hôte intermédiaire du trématodeSchistosoma mansoni, parasite responsable de la schistosomiase intestinale chez l'Homme[1]. Ce parasite infestant environ 83,31 millions de personnes à travers le monde[2], la communauté scientifique a très tôt porté un vif intérêt pour ce mollusque vecteur, en particulier en médecine tropicale[3]. Ainsi de nombreux travaux de malacologistes et parasitologistes ont permis une caractérisation approfondie de cet organisme. L'ensemble des données acquises à la fois sur cet escargot et sur le schistosome font donc du modèleB. glabrata/S. mansoni un modèle particulièrement adapté pour comprendre les interactions entre hôte et symbiote d'une échelle populationnelle à un niveau moléculaire[1],[4].
L'une des caractéristiques majeures de cette espèce concerne sa coquille qui, comme chez tous les planorbes, possède un enroulement senestre mais, étant portée retournée par l'escargot, paraît avoir un enroulement dextre.