Président-directeur général Renault-Nissan-Mitsubishi | |
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Naissance | |
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Nom de naissance | |
Surnoms |
Le Fugitif Japonais, Seven-Eleven |
Nationalité | |
Domicile |
Beyrouth (depuis ) |
Formation | |
Activités | |
Conjoint |
Carole Ghosn (d) |
Enfants |
Caroline Ghosn Anthony Ghosn (d) |
A travaillé pour | |
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Lieu de détention | |
Site web | |
Distinctions | Liste détaillée Chevalier de la Légion d'honneur () Docteur honoris causa de l'université américaine de Beyrouth () Chevalier commandeur de l'ordre de l'Empire britannique () Grand-croix de l'ordre du Ouissam alaouite () Grand-croix de l'ordre d'Isabelle la Catholique () Docteur honoris causa de l'université Waseda () Docteur honoris causa de l'université Saint-Joseph de Beyrouth () Fellow of the Royal Academy of Engineering |
Carlos Ghosn [kaʁlɔs gon], né le à Porto Velho au Brésil, est un chef d'entreprise, homme d'affaires et fugitif franco-libano-brésilien.
À la fin des années 1990, sous la présidence de Louis Schweitzer, il met en place chez Renault une politique radicale de réduction des coûts et de restructuration, qui permet au groupe de conserver sa rentabilité[3] et qui initie sa réputation de « tueur de coûts ». Au début des années 2000 dans le groupe automobile japonais Nissan, il met en œuvre une politique drastique de réduction des effectifs et de restructuration qui permet le redressement total du groupe, alors au bord de la faillite. Il est à cette époque cité parmi les hommes d'affaires les plus puissants au monde.
Président-directeur général (PDG) de Renault de 2005 à 2019, il est également président du conseil d'administration de Nissan — dont il a été PDG — de 2017 à 2018, ainsi que président du conseil d’administration du groupe Mitsubishi Motors de 2016 à 2018 et président du conseil d'administration du producteur automobile russe AvtoVAZ. Il est également PDG de l'alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, qui atteint en 2017, la première place mondiale parmi les constructeurs automobiles, devant Volkswagen AG, Toyota et General Motors.
En , il est arrêté par la justice japonaise, étant suspecté de dissimulation de revenus dans les publications financières de Nissan[4]. Le mois suivant, il est inculpé pour utilisation de fonds de l'entreprise à des fins personnelles. Placé en résidence surveillée à Tokyo après avoir été emprisonné près de six mois, il parvient à quitter clandestinement le Japon les derniers jours de , pour rejoindre le Liban, usant du fait qu’il n’y a pas d’accord d’extradition entre les deux pays et qu’il dispose d’un passeport libanais. Il est ainsi aujourd'hui considéré comme un fugitif international[5]. Il est sollicité régulièrement par divers médias, publie des livres sur sa défense. Souvent qualifiée de « chute » par les médias, cette affaire est par la suite sujette à des adaptations en série télévisée[6], ainsi qu'à des interrogations sur des soupçons d'intelligence économique[7].
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