Système | |
---|---|
Vascularisation | |
Drainage veineux | |
Embryologie | |
Comprend |
Nom latin |
Cerebrum |
---|---|
TA98 |
A14.1.03.001 |
TA2 |
5415 |
FMA |
50801 |
Sujet |
184 |
---|---|
Page |
736 |
Le cerveau humain a la même structure générale que le cerveau des autres mammifères, mais il est celui dont la taille relative par rapport au reste du corps est devenue la plus grande au cours de l'évolution. Le cerveau humain est la structure vivante la plus complexe que nous connaissons. Cet organe n'est pas homogène et sa complexité est représentée par la juxtaposition de différents territoires dont les fonctions sont spécifiées[1]
Si la baleine bleue a le cerveau le plus lourd avec 6,92 kilogrammes contre environ 1,5 kg pour celui de l'homme, le coefficient d'encéphalisation humain est le plus élevé et est sept fois supérieur à celui de la moyenne des mammifères[2]. L'augmentation du volume cérébral humain vient en grande partie du développement du cortex cérébral qui est bien distinct de celui des autres Primates, en particulier les lobes frontaux qui représentent plus de 30 % de la surface cérébrale et interviennent essentiellement dans la planification, le langage et le mouvement volontaire. Près de la moitié du cortex cérébral est consacré à l'analyse sensorielle, principalement la vision[3].
Bien qu'il soit protégé par la barrière hémato-encéphalique et les os épais du crâne et qu'il baigne dans le liquide cérébrospinal, le cerveau humain reste soumis à des blessures et maladies dont les plus fréquentes sont le traumatisme crânien, les maladies neurotoxiques, neurologiques et neurodégénératives. Un certain nombre de troubles psychiques, comme la schizophrénie sont considérés comme associés à des dysfonctionnements du cerveau, bien que la cause de ces troubles soit mal comprise.[réf. nécessaire]