) sont l'endroit où les âmes justes viennent se reposer si elles ont passé
toutes les épreuves de la mort.
Ce monde est à la fois souterrain, terrestre et céleste. La végétation y est abondante, il y a des champs à perte de vue. Les champs d'Ialou sont protégés par Anubis (dieu à tête de chacal), le gardien des portes de l'au-delà.
↑Le grand nombre de traductions de ce même lieu (Champs d'Ialou, Champs d'Iarou, Champs des roseaux, Champs des genêts, Champs d'Hotep, etc.), comparé à tort au « paradis », ont conduit à une méprise sur la véritable nature de ces champs qui n'étaient à l'origine que des roseaux sur un terrain marécageux et désolé, et qui sont devenus peu à peu des terres agricoles fertiles et proliférantes. Voir aussi : Christiane Ziegler et Jean-Luc Bovot, L'Égypte ancienne : Art et archéologie, La Documentation française, École du Louvre, Réunion des musées nationaux-Grand Palais, coll. « Petits manuels de l'École du Louvre », (1re éd. 2001), 511 p., 20,5 cm (ISBN2-1100-4264-8, 2-7118-4281-9 et 978-2-7118-5906-1), p. 236-237