Le charango est un instrument de musique à cordes pincées des peuples autochtones des Andes, inspiré des diverses formes de guitares anciennes apportées par les colons espagnols au XVIe siècle. Il est peut-être originaire de la ville bolivienne de Potosí ou de la ville d'Ayacucho au Pérou au XVIIIe siècle[1].
À la suite de l'arrivée des Espagnols en Amérique, les autochtones s'inspirèrent de la guitarrilla ou du timple (ou tiple), ou encore de la vihuela de mano[2], et peut-être aussi de la mandoline napolitaine (toutes apportées d'Europe par les Espagnols), pour créer ce petit instrument au son clair et puissant, et au timbre si caractéristique par sa brillance. Ce petit "luth des Andes" s'est ensuite répandu dans tous les pays andins (Pérou, Bolivie, Argentine, Chili et Équateur).
La vihuela de mano fut apportée par les espagnols en Amérique dès le XVIe siècle[3]. Le charango, lui, est attesté pour sa part au XVIIIe siècle[3], mais il pourrait être beaucoup plus ancien sans avoir laissé de traces, d'autant plus que sa fabrication et son utilisation étaient quasi clandestines, car l'usage des instruments à cordes était interdit aux indiens par les autorités coloniales[4].
Il est aujourd'hui mondialement connu, reconnaissable à son timbre. Il a été popularisé et enseigné en France par des groupes tel Pachacamac.
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