Clonage du cheval

Le clonage du cheval est l'obtention d'un cheval porteur d'un capital génétique identique à celui d'un autre cheval, par une technique de fécondation artificielle. L’intérêt pour cette technique apparaît dès les années 1980. La pouliche Haflinger Prometea, premier cheval cloné vivant, est obtenue en 2003 dans un laboratoire italien. Au fil des années, la technique s'améliore. Elle est surtout employée sur des animaux performants mais castrés ou infertiles, dans un but de clonage reproductif. Ces chevaux servent alors d'animaux reproducteurs. Le clonage du cheval n'est maîtrisé que par quelques laboratoires dans le monde, notamment en France, en Argentine, en Amérique du Nord et en Chine. La technique a ses limites du fait qu'il reste quelques différences entre l'original et son clone, en raison de l'influence de l'ADN mitochondrial.

Les chevaux Pieraz et Quidam de Revel font l'objet de clonages reproductifs dès 2005. La Fédération équestre internationale statue sur l'interdiction des clones en compétition en 2007, avant de les autoriser en 2012. Quelques clones sortent en compétition équestre et remportent des victoires importantes, comme le championnat d'Argentine de polo en 2013. La majorité des stud-books et des associations des différentes races de chevaux refuse les clones, l'Union européenne ayant totalement interdit le commerce des animaux clonés en 2015. Le nombre de chevaux clonés s’accroît néanmoins d'année en année. La pratique suscite beaucoup de controverses, en particulier pour des raisons de bioéthique, puisqu'elle implique un fort taux d'échec sur des embryons. Elle entraîne aussi des questionnements quant à la gestion de la diversité génétique des chevaux, à l'avenir du métier d'éleveur équin, et à l'apparition de nouvelles maladies génétiques ou de fraudes.


Clonage du cheval

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