Commission internationale de juristes

Commission internationale de juristes
Histoire
Fondation
Cadre
Sigle
(en) ICJVoir et modifier les données sur Wikidata
Type
Domaine d'activité
Siège
Pays
Langue
Organisation
Secrétaire général
Président
Robert Goldman
Personnes clés
Bahri Guiga
Adama Dieng
Reed Brody
Irene Khan
Seán MacBride
Chiffre d'affaires
9,2 M ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Récompenses
Site web

La Commission internationale de juristes (CIJ) est une organisation non gouvernementale internationale (ONGI) de défense des droits de l'homme créée en 1952[1]. La Commission est composée d'un groupe permanent de 60 éminents juristes (magistrats et avocats), comprenant des membres de la haute magistrature de l'Australie, du Canada, et de l'Afrique du Sud[2]. L'ancienne commissaire des Nations unies pour les droits de l'homme et présidente d'Irlande, Mary Robinson, présida la commission de 2008[3] à 2010 et en janvier 2011, Pedro Nikken, qui fut président de la Cour interaméricaine des droits de l'homme, lui succéda[4].

La Commission est soutenue par un secrétariat international ayant son siège à Genève, en Suisse, et géré par des avocats établis à partir d'un large éventail de compétences et de traditions juridiques. Le Secrétariat et la Commission s'engagent dans un travail de plaidoyer et des politiques visant à renforcer le rôle des avocats et des juges dans la protection et la promotion des droits de l'homme et la primauté du droit. En outre, la CIJ compte des sections nationales[1] et des sociétés affiliées dans plus de 70 pays[2]. Compte tenu de la nature juridique du travail de la CIJ, l'adhésion à ces sections provient principalement de personnalités de professions juridiques : avocats, juges, professeurs de droit et étudiants en droit[5],[6].

La commission a été financièrement soutenue par la CIA jusqu'en 1967, de façon si secrète que la plupart de ses membres et responsables l'ignoraient[7],[8]. En 1970, Niall MacDermot succéda à Seán MacBride et mit fin à son soutien par la CIA, la menant plus tard, grâce à la qualité juridique et factuelle de ses rapports de missions sur le terrain, parmi les premières organisations internationales non-gouvernemenrales (OING) travaillant dans le monde pour la promotion et la protection des droits de l’homme[9],[10].

Elle a un statut consultatif au Conseil économique et social des Nations unies, à l'Unesco, au Conseil de l'Europe et à l'Organisation de l'unité africaine[11].

  1. a et b Yves Madiot, Droits de l'homme, 2e édition, Masson, 1991, (ISBN 2-225-82286-7) p. 216
  2. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées ICJ58
  3. (en) « Robinson to lead global jurists group », RTÉ News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. (en) « January 2011: Pedro Nikken is elected new ICJ President »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  5. (en) Phom Soudhasa, « Judges of the International Court of Justice and International Commission of Jurists »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  6. (en) Commission internationale de juristes, « Get Involved »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le )
  7. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Richard Pierre Claude
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  10. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Iain Guest
  11. (en) Tibet: Human Rights and the Rule of Law, International Commission of Jurists, Geneva, December 1997. Quatrième de couverture

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