Naissance | |
---|---|
Décès |
(à 75 ans) 7e arrondissement de Paris |
Sépulture | |
Nationalités | |
Formation |
Université nationale et capodistrienne d'Athènes (licence (en)) (- Université de Paris (maîtrise (en)) (- Université Paris-Nanterre (à partir de ) |
Principaux intérêts | |
Idées remarquables |
Imaginaire social, imaginaire instituant, significations imaginaires, imagination radicale, monade psychique, social-historique, création et autocréation, chaos et envers, logique du magma (ontologie), logique ensembliste-identitaire |
Œuvres principales |
|
Influencé par | |
A influencé |
Aulagnier, Lefort, Lyotard, Debord, Morin, Baudrillard, Laplanche, Pierre Rosanvallon, Georges Lapassade, Vincent Descombes, René Lourau, Richard Rorty et Pierre Vidal-Naquet, Nicole Loraux, Georges Duby (« historiens de l'imaginaire »), Serge Latouche |
Conjoint |
Piera Aulagnier (de à ) |
Cornelius Castoriadis [kɔʁneljys kastɔʁjadis][1] (en grec moderne : Κορνήλιος Καστοριάδης [korˈneːlius kastoriˈaðis][2]), né le à Constantinople et mort le à Paris 7e[3], est un philosophe, économiste et psychanalyste d'origine grecque, fondateur avec Claude Lefort du groupe Socialisme ou barbarie.
Il consacra une grande partie de sa réflexion à la notion d'autonomie, comme disposition à faire être du nouveau, projet de société visant l'autonomie individuelle et collective, soit une démocratie « radicale », qu'il opposait à l'hétéronomie, constitutive selon lui des sociétés religieuses et traditionnelles, ainsi que des régimes matérialistes productivistes industriels, capitalistes et communistes.
Son œuvre témoigne de la variété des champs disciplinaires auxquels il s'intéressa : l'épistémologie, l'anthropologie, la politique, l'économie, l'histoire, ou encore la « théorie de l'âme », ainsi que la psychanalyse.