Constructeur | Dassault Aviation (anciennement AMD-BA) |
|
---|---|---|
Rôle | Avion multirôle[1] | |
Statut | En production | |
Premier vol | 4 juillet 1986 (démonstrateur) (prototype) |
|
Mise en service | (Marine) et 2006 (Armée de l'air) | |
Date de retrait | Toujours en service | |
Investissement | 43,56 milliards d'euros (début programme). | |
Coût unitaire | (de production)[2]
|
|
Nombre construits | Neufs, au [3] :
Avions d'occasion :
|
|
Équipage | ||
1 pilote (+ 1 NOSA sur biplace) | ||
Motorisation | ||
Moteur | Safran M88-2 | |
Nombre | 2 | |
Type | Turboréacteurs à double flux avec postcombustion | |
Poussée unitaire | ||
Dimensions | ||
Envergure | 10,86[1] m | |
Longueur | 15,27[1] m | |
Hauteur | 5,34[1] m | |
Surface alaire | 45,7[4] m2 | |
Masses | ||
À vide | ||
Carburant | ||
Avec armement | 19 500[6] kg | |
Maximale | 24 500[6] kg | |
Performances | ||
Vitesse de croisière | Supercroisière à haute altitude : Mach 1,4[7], soit 1 487 km/h | |
Vitesse maximale | 1 912 km/h (Mach 1,8 en altitude[6],[Note 1]) | |
Vitesse de décrochage | (vitesse d'approche) 120 nœuds[8] soit 213 km/h | |
Plafond | 50 000 ft[6], soit 15 240 m | |
Vitesse ascensionnelle | 18 290 m/min | |
Rayon d'action |
|
|
Autonomie | au moins 12 heures avec des ravitaillements en vol[9] | |
Charge alaire | 536 kg/m2 | |
Rapport poussée/poids |
|
|
Facteur de charge | -3,2/+9 g[6] +11 g en présentation RSD 2019 ou en cas d'urgence[7] |
|
Armement | ||
Interne | 1 canon de 30 mm Nexter DEFA 30M 791B[5] | |
Externe | 9 500 kg[6] de missiles ou de bombes | |
Avionique | ||
Voir la section concernée | ||
modifier |
Le Rafale de Dassault Aviation est un avion de combat multirôle — qualifié d'« omnirôle » par son constructeur[10] — développé pour la Marine nationale et l'Armée de l'air françaises, livré à partir du et entré en service en 2002 dans la Marine[8],[11],[12]. Il équipe également les forces aériennes égyptiennes, qataris, indiennes, grecques et croates et a été commandé par les Émirats arabes unis, l'Indonésie et la Serbie.
À la fin des années 1970, les forces armées françaises expriment le besoin d'un nouvel avion de combat polyvalent qu'il est envisagé de développer avec l'Allemagne de l'Ouest, le Royaume-Uni, l'Espagne et l'Italie, mais les divergences de besoins, notamment la capacité d'opérer depuis un porte-avions, amènent la France à se désolidariser de ses partenaires en 1985. Le démonstrateur Rafale A vole le et le programme est lancé le : le monoplace Rafale C vole le , la version marine M, le de la même année, et le biplace B, le . Le coût total du programme est de 46,4 milliards d'euros.
L'avion est à aile delta et plans canard, à commandes de vol électriques et utilise des éléments de furtivité passifs et actifs[13] ; il est équipé d'un radar à balayage électronique RBE2 et de deux moteurs Snecma M88. Pour la supériorité aérienne, il utilise des missiles air-air et un canon. En bombardement tactique, il utilise des bombes guidées laser, des missiles de croisière, des missiles antinavires et, en bombardement stratégique, un missile nucléaire ASMP-A.
La France avait prévu initialement de commander 286 appareils, dont 58 pour sa marine. Au , 153 avions ont été livrés sur les 192 commandés au titre des quatre premières tranches et de la commande passée pour remplacer les 12 appareils prélevés pour être livrés à la Grèce.
Les contrats à l'export du Rafale à partir de 2015 ont fait fortement progresser les exportations militaires françaises, dont le principal bénéficiaire est Dassault Aviation, puis Thales, Safran, MBDA, qui fournit les missiles des Rafale, et les 500 PME qui travaillent sur le projet Rafale[14]. Premier client à l'export, l'Égypte fait l'acquisition de 24 appareils en , puis de 31 avions supplémentaires en pour un total cumulé de 8,5 milliards d'euros[15]. Le , le Qatar commande dans un premier temps 24 appareils, puis portera en 2017 son total à 36 pour un prix total de 7,4 milliards d'euros[16]. Bien que le , l'Inde annonce son intention d'acheter 36 appareils, la commande ne se concrétise que le pour 7,8 milliards d'euros[17]. Fin 2020, dans le cadre de tensions croissantes en mer Méditerranée, la Grèce se décide à commander 18 appareils (dont 12 d'occasion) et un ensemble de munitions, puis également 6 supplémentaires en 2022 pour un montant total de 3 milliards d'euros[18]. En , la Croatie annonce acquérir, pour approximativement 1 milliard d'euros, 12 appareils d'occasion[19]. Le , Dassault Aviation annonce la vente de 80 unités au standard F4 aux Émirats arabes unis, pour un total de 17 milliards d’euros pour un ensemble qui inclut également des munitions et des hélicoptères Caracal d'Airbus[20]. L'Indonésie annonce en l'achat de 42 unités pour une somme supérieure à 7 milliards d'euros[21]. Les contrats successifs à l'export ont donc engrangé au total un chiffre d'affaires de 48,7 milliards d'euros.
Le Rafale a réalisé des missions de bombardement durant la guerre d'Afghanistan (2001-2021), lors de l'opération Serval au Mali et lors de l'opération Chammal contre l'État islamique en Irak et en Syrie, ainsi que des missions d'interdiction et de bombardement au cours de l'intervention militaire de 2011 en Libye.
En 2018, Dassault a annoncé le successeur du Rafale. Actuellement en développement par Dassault Aviation et Airbus Defence and Space dans le cadre du programme SCAF, le Chasseur de nouvelle génération devrait remplacer les Rafale français, les Eurofighter Typhoon allemands et les F/A-18 Hornet espagnols à l'horizon 2035-2040[22],[23],[24].
En octobre 2024, le ministère des Armées lance le développement d'un drone de combat qui accompagnera le Rafale F5 à partir de 2033, afin de le doter de la capacité à supprimer et à détruire les défenses aériennes adverses [SEAD].« pour que sa capacité de pénétration reste crédible au moins jusqu’en 2060 ». Il « bénéficiera des acquis » du nEUROn selon Dassault qui est chargé de le construire[25].
<ref>
incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées cout2014
<ref>
incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées L Opinion-Dissuasion-vous avez dit La Réunion
Erreur de référence : Des balises <ref>
existent pour un groupe nommé « Note », mais aucune balise <references group="Note"/>
correspondante n’a été trouvée