Ernest Shackleton

Ernest Shackleton
Ernest Shackleton à l'époque de l'expédition Endurance, en 1916.
Titre de noblesse
Knight Bachelor
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Grytviken Cemetery (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Ernest Henry Shackleton
Surnom
The Boss
Nationalité
Formation
Activités
Famille
Emily Shackleton (née Dorman)
Raymond, Cecily, Edward, Kathleen Shackleton
Père
Henry Shackleton (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Henrietta Letitia Sophia Gavan (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Francis Richard Shackleton (d)
Kathleen ShackletonVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Emily Shackleton (en) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Raymond Shackleton (d)
Cecily Jane Swinford Shackleton (d)
Edward ShackletonVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Arme
Grade militaire
Conflits
Record détenu
Distinctions
Titre honorifique
Sir
Enregistrement vocal
Blason
signature d'Ernest Shackleton
Signature
Plaque commémorative
Tombe d'Ernest Shackleton à Grytviken.

Ernest Shackleton, né le à Kilkea en Irlande et mort le sur l'île de la Géorgie du Sud, est un explorateur anglo-irlandais[1],[2], considéré comme l'une des principales figures de l'âge héroïque de l'exploration en Antarctique.

Shackleton prend contact pour la première fois avec les régions polaires en 1901 en tant que troisième officier lors de l'expédition Discovery menée par Robert Falcon Scott, qu'il doit quitter avant son terme pour raisons de santé.

Déterminé à faire oublier cet échec personnel, il retourne en Antarctique en 1907 comme chef de l'expédition Nimrod. En janvier 1909, il établit, alors, avec trois compagnons, un record avec une marque à la latitude 88°23'S, soit à près de 100 milles du pôle Sud. Cet exploit lui vaut d'être anobli par le roi Édouard VII dès son retour.

Après la conquête du pôle sud en 1911 par Roald Amundsen, Shackleton porte son attention à ce qu'il estime être le dernier grand objectif de l'Antarctique : la traversée du continent de la mer de Weddell à la mer de Ross via le pôle. Il monte, à cette fin l'expédition Endurance (1914-1917). La malchance le frappe lors de cette expédition et le navire, l'Endurance, se retrouve emprisonné plusieurs mois dans les glaces. Il est lentement écrasé par la pression des glaces, obligeant les hommes à débarquer. S'ensuit une série d'exploits - dont un ultime sauvetage sans aucune perte humaine – qui asseoit le mythe de Shackleton, bien que ce ne fût pas immédiatement reconnu[3].

En particulier, Shackleton et quelques marins triés sur le volet se lancent à travers les mers les plus hostiles du globe (le détroit de Drake, où règnent les vents et les houles des quarantièmes rugissants) à bord d'une simple chaloupe de l'Endurance que le charpentier de l'expédition a tant bien que mal modifiée. Parti de l'Antarctique, il parvient à rejoindre la côte méridionale de la Géorgie du Sud puis à traverser à pied cette île montagneuse et glaciale, parcourue de blizzards épouvantables pour atteindre la station baleinière britannique de Grytviken où il trouve enfin de l'aide pour lancer l'expédition de secours qui ramène sains et saufs tous les membres de son expédition.

En 1921, il retourne en Antarctique avec l'expédition Shackleton-Rowett, dans l'intention de mener à bien un programme scientifique et des explorations. Avant que le travail ne commence, quelques heures après avoir jeté l'ancre dans l'anse de Grytviken en Géorgie du Sud, Shackleton meurt d'une crise cardiaque dans sa goélette, le Quest. À la demande de son épouse, il est enterré sur place, où il a accompli l'un de ses plus grands exploits.

Loin de ses expéditions, la vie de Shackleton est généralement agitée et insatisfaisante. Cherchant à faire fortune rapidement, il lança un grand nombre d'entreprises dont aucune ne prospéra. Ses affaires financières sont plutôt nébuleuses et, à sa mort, il doit plus de 40 000 livres sterling (soit plus de 1,5 million £ de 2008). À l'annonce de sa mort, il est salué dans la presse européenne, puis tombe dans l'oubli, tandis que la réputation d'héroïsme de son rival Scott est entretenue.

Dans les années 1980, Shackleton est « redécouvert »[4],[5], et devient en peu d'années une figure culte, un modèle de leadership[6] qui, dans des circonstances extrêmes, a gardé son équipe unie pour réaliser l'une des histoires de survie les plus mémorables de l'histoire polaire.

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  3. Stephanie Barczewski, Antarctic Destinies, p. 146
  4. Roland Huntford, Shackleton, Hodder & Stoughton, 1981
  5. john Adair, « Shackleton », dans : Great Leaders, The Talbot Adair Press, 1989, p. 188-190
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Ernest Shackleton

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