L'affaire des faux espions de Renault est une affaire supposée d'espionnage industriel révélée en janvier 2011 par le groupe Renault, quatrième groupe mondial automobile en 2011[1], qui s'est muée par la suite en affaire d'escroquerie à l'information après enquête conjointe de la DCRI (le contre-espionnage français) et les révélations de la presse d'investigation et notamment du Canard enchaîné.
Le traitement médiatique donné à cette affaire par le groupe Renault et en particulier l'implication directe de son PDG de l'époque, Carlos Ghosn, et de son numéro deux, Patrick Pélata, qui ont publiquement dénoncé les agissements supposés d'espionnage de certains employés, et ce, sans preuves, a contribué à éclairer les méthodes de management interne de la direction de Renault[2].