Nom de naissance |
Alejandro Martín Bahamontes |
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Surnom |
L'Aigle de Tolède |
Naissance | |
Décès | |
Sépulture | |
Nationalité | |
Spécialité | |
Distinctions |
Fils adoptif de la ville de Tolède (d) () Grand-croix de l'ordre royal du mérite sportif |
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1 championnat Champion d'Espagne sur route 1958 1 grand tour Tour de France 1959 9 classements annexes de grands tours Grand Prix de la montagne du Tour de France 1954, 1958, 1959, 1962, 1963 et 1964 Grand Prix de la montagne du Tour d'Espagne 1957 et 1958 Grand Prix de la montagne du Tour d'Italie 1956[Note 1] 11 étapes de grands tours Tour de France (7 étapes) Tour d'Espagne (3 étapes) Tour d'Italie (1 étape) |
Alejandro Martín Bahamontes, dit Federico Martín Bahamontes ou Federico Bahamontes[1], né le à Val de Santo Domingo, dans la province de Tolède en Espagne, et mort le à Valladolid, est un coureur cycliste espagnol.
Surnommé « l'Aigle de Tolède », il est considéré comme l'un des meilleurs grimpeurs de l'histoire du cyclisme. Professionnel de 1954 à 1965, il a notamment remporté le Tour de France 1959 et le Grand Prix de la montagne de cette épreuve à six reprises, ce qui en fait le deuxième coureur (à égalité avec Lucien Van Impe) en nombre de victoires sur ce classement après Richard Virenque.
Federico Bahamontes est également monté à deux autres reprises sur le podium du Tour de France (2e en 1963 et 3e en 1964) et une fois sur le podium du Tour d'Espagne (2e en 1957). Il compte onze victoires d'étapes sur les grands tours dont sept sur le Tour de France, trois sur le Tour d'Espagne et une sur le Tour d'Italie, ainsi qu'un titre de champion d'Espagne en 1958.
Grimpeur surdoué, constamment tourné vers l'offensive, il est capable de produire des accélérations fulgurantes dès que la route s'élève pour distancer ses concurrents, comme le prouvent ses cinquante-deux passages en première position au sommet d'un col, le meilleur total pour un coureur du Tour de France. Reconnaissable à sa silhouette longiligne, il se montre moins à l'aise dans les descentes. Bien que faisant preuve de tempérament, il doit plusieurs de ses échecs à un moral fragile, souvent affecté par sa rivalité avec son compatriote Jesús Loroño.
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