Fritz Lang

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Fritz Lang

Fritz Lang sur le plateau de tournage La Femme sur la Lune en 1929.

Fonction

Président du jury du festival de Cannes
1964
Armand Salacrou Olivia de Havilland

Biographie

Naissance	5 décembre 1890 Vienne (Autriche-Hongrie)
Décès	2 août 1976 (à 85 ans) Beverly Hills, Californie (États-Unis)
Sépulture	Forest Lawn Memorial Park
Nom de naissance	Friedrich Christian Anton Lang
Nationalité	Autrichien (1890-1935) Allemand (1919-1935) Américain (1935-1976)
Formation	École des arts appliqués de Munich Université technique de Vienne
Activités	Réalisateur de cinéma, producteur de cinéma, réalisateur, écrivain, acteur, monteur, scénariste, producteur
Période d'activité	1919-1960
Conjoints	Lisa Rosenthal (d) (de 1919 à 1921) Thea von Harbou (de 1922 à 1933) Lily Latté

Autres informations

Conflit	Première Guerre mondiale
Mouvement	Expressionnisme
Genre artistique	Expressionnisme
Distinctions	Liste détaillée The Life Career Award (1976) Étoile du Hollywood Walk of Fame Croix des Troupes de Charles Commandeur de l'ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne Officier des Arts et des Lettres‎ Prix du film allemand
Films notables	Filmographie de Fritz Lang
Archives conservées par	Cinémathèque française[1]

Œuvres principales

Metropolis, M le maudit, Les Trois Lumières, Les Nibelungen, Docteur Mabuse le joueur

Vue de la sépulture.

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Friedrich Christian Anton Lang, connu sous le nom de Fritz Lang [fʁɪt͡s laŋ]^[2], né le 5 décembre 1890 à Vienne et mort le 2 août 1976 à Beverly Hills, est un réalisateur austro-hongrois, binational allemand par mariage à partir de 1919 et naturalisé américain en 1935.

Inventeur d'un grand nombre de techniques innovantes qui sont devenues autant de standards et lui ont valu le titre de « Maître des ténèbres »^[3], il introduit dès 1919 dans le cinématographe une esthétique expressionniste qui fera école et inspirera en particulier le film noir. Son œuvre est traversée de thèmes récurrents : la vengeance, la pulsion de mort qui mine l'individu et la société, la manipulation des foules par un surhomme, la lutte pour le pouvoir, la violence de l'homme pour l'homme, la liberté pour le mal. Celui du double, image d'une inquiétante étrangeté, est présent dans la quasi-totalité de ses films.

La version restaurée et reconstituée de Métropolis, film réalisé en 1925-1926 dans les studios de Babelsberg, est classée au registre international Mémoire du monde de l'UNESCO depuis 2001.