Maire de Limoges | |
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Trois filles : Michelle, Claude et Joëlle |
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PCF (1935-1961, réintégré en 1998) |
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Georges Guingouin, né le à Magnac-Laval en Haute-Vienne et mort le à Troyes, est un résistant et militant communiste français.
Militant jusqu'en 1952 du Parti communiste français (PCF), il joue un rôle de premier plan dans la Résistance, dirigeant le maquis de la montagne limousine sous le nom de « Raoul ». Ses camarades le surnomment « Lou Grand » ou le « préfet du maquis », tandis que Charles de Gaulle l'a défini comme « l’une des plus belles figures de la Résistance » et l'a fait compagnon de la Libération[1], l'un des rares communistes dans ce cas (douze sur 1 053 récipiendaires)[2].
Après la Libération, il est mis en cause par des personnalités ayant collaboré avec le régime de Vichy pour des exactions commises sous son autorité durant l'« épuration sauvage » en 1944. Ses rapports avec la direction centrale du Parti communiste français sont de plus en plus houleux dans la fin des années 1940, jusqu'à son exclusion en novembre 1952, suivie de sa démission du conseil municipal de Limoges en janvier 1953, signant la fin de ses responsabilités politiques. Dans les mois qui suivent, il est désigné comme le commanditaire d'un double meurtre commis en 1945 et, alors qu'il est placé en détention, est passé à tabac à la prison de Brive-la-Gaillarde. Libéré en 1954, il obtient finalement un non-lieu en 1959.
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