Date | – |
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Lieu | Actuels Panama et Colombie |
Issue | Victoire des conservateurs qui leur permet de conserver le pouvoir en Colombie. |
Changements territoriaux | Le département de Panama se sépare de la Colombie, devenant la République de Panama |
Conservateurs : Parti conservateur colombien Gouvernement nationaliste Appuyés par : Andradistes vénézuéliens Conservateurs équatoriens (es) |
Libéraux : Parti libéral colombien Appuyés par : Venezuela Équateur Nicaragua Guatemala |
15 000 (1899)[1] 50 000 (1901-1902)[2] |
5 000 (1899)[3] 26 000 (1902)[3] (10 000 au Panamá)[4] |
Notes
Entre 60 000 et 150 000 morts au total[5]
Batailles
La guerre des Mille Jours (en espagnol : Guerra de los Mil Días) est la guerre civile la plus importante ayant frappé la Colombie et le Panama (qui est alors un département de la Colombie) ; elle dure 1 130 jours entre le et le , d'où son nom.
Le conflit oppose les membres du Parti libéral colombien au gouvernement tenu par une alliance des libéraux indépendants (modérés) et du Parti conservateur colombien, appelée Parti national, et dirigé par le président Manuel Antonio Sanclemente.
Les changements brutaux provoqués par le remplacement de la constitution de Rionegro (qui avait établi un système fédéral) par la constitution centraliste de 1886 (adoptée sous la présidence de Rafael Núñez), le règne sans partage des conservateurs, et la volonté des libéraux de reprendre le pouvoir, provoquent une violente réaction des libéraux.
La guerre des Mille Jours aboutit à la victoire du gouvernement en place et à la séparation ultérieure du Panama en 1903. Le nombre de morts durant le conflit a été estimé entre 60 et 150 000 morts.
« Redúcese el Ejército de la República á 15000 hombres. Art. 2.° Facúltase al Ministerio de Guerra para organizar el Ejército —de la manera más conveniente, (...). »