Date | mai 1955 - janvier 1971 |
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Lieu |
Cameroun français (1955 -1960) Cameroun (1960-1971) |
Casus belli |
Réclamation de l'indépendance et de la réunification immédiate par l'UPC La répression des émeutes de mai 1955 au Cameroun français Bannissement de l'UPC au Cameroun français |
Issue |
Indépendance et réunification du Cameroun Écrasement de l'UPC Instauration de la dictature de Ahmadou Ahidjo |
Changements territoriaux | Indépendance et réunification du Cameroun |
France (1955–1964)
République du Cameroun (1960-1961) République fédérale du Cameroun (à partir de 1961) |
UPC
Soutien diplomatique et logistique : |
Edgar Faure Pierre Mendes France |
Ruben Um Nyobe (1955-1958)(†)
Felix Moumié (1958-1960)(†) |
Guerre du Cameroun
Batailles
Émeutes de mai 1955 au Cameroun
Massacre d'Ekité
Massacres de Tombel
Bataille de la sanaga-Maritime
Bataille en zone Ekang
La guerre du Cameroun, ayant eu lieu de 1955 à 1971, est la guerre d'indépendance du Cameroun contre les troupes coloniales françaises, menée jusqu'en 1960 par l'Union des populations du Cameroun (UPC), et qui se transforma ensuite en guerre civile jusqu'en 1971 entre cette dernière et les forces armées de nouvel État camerounais devenu indépendant.
En mai 1955, de violentes émeutes indépendantistes éclatent au Cameroun français, territoire sous tutelle au sein de l'Empire colonial français (Union française puis Communauté française) en Afrique, qui interviennent en réaction aux actions de représailles indiscriminées des forces de l’ordre, conduisent à l'interdiction de l'Union des populations du Cameroun (UPC), parti politique camerounais fondé le pour obtenir l'indépendance du Cameroun, et à la répression de ses militants. Contrainte à la clandestinité, l'UPC se tourne vers la lutte armée pour conquérir l'indépendance du Cameroun, amenant l'armée française à mener des opérations de guerre contre les maquis nationalistes, faisant des milliers de morts. En Sanaga-Maritime, foyer indépendantiste majeur, la population est regroupée dans des « centres de regroupement » militarisés et vit derrière des barbelés sous la surveillance de l'armée française.
Choisi par la France pour diriger le nouvel État camerounais indépendant, Ahmadou Ahidjo devient président de la république du Cameroun après l’indépendance du pays en 1960 et instaure un régime dictatorial. Celui-ci poursuit la guerre contre les maquis de l'UPC avec le soutien d'officiers français qui dirigent[réf. souhaitée] l'armée camerounaise. La guerre civile s'achève en 1971 avec l'élimination des dernières forces de l'UPC.
Le nombre de morts, inconnu, est estimé à plusieurs dizaines ou centaines de milliers. Le terme de « guerre » n'est officiellement pas reconnu par les gouvernements camerounais et français.
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