James Cagney

James Cagney
James Cagney en 1939.
Fonction
President of SAG (d)
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 86 ans)
StanfordVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière du Gate of Heaven (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
James Francis Cagney, Jr.Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
James Francis CagneyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Période d'activité
Conjoint
Frances Cagney (d) (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Partis politiques
Taille
1,65 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Genres artistiques
Distinctions
Films notables

James Cagney est un acteur, danseur, producteur de cinéma et réalisateur américain né le à New York et mort le à Stanford. Au théâtre et au cinéma, il était connu pour ses performances toujours énergiques, son style vocal distinctif et son humour pince-sans-rire[1].

Il excellait dans les rôles de « dur » aux multiples facettes dans des films tels que L'Ennemi public (1931), Taxi! (1932), Les Anges aux figures sales (1938), Les Fantastiques Années 20 (1939), Ville conquise (1940) et L'enfer est à lui (1949), se retrouvant catalogué ou limité par cette réputation[2]. Il réussit à négocier l'insertion de scènes de danse dans ses films et finit par remporter l'Oscar du meilleur acteur pour son rôle dans la comédie musicale La Glorieuse Parade (1942). En 1999, l'American Film Institute le classe « 8e acteur de légende » dans sa liste AFI's 100 Years... 100 Stars[3]. Orson Welles l'a décrit comme « peut-être le plus grand acteur qui soit jamais apparu devant une caméra[4] ».

Lors de sa première prestation d'acteur professionnel en 1919, Cagney est costumé en femme lorsqu'il danse dans le chœur de la revue Every Sailor. Il passe plusieurs années dans le vaudeville en tant que danseur et comédien, jusqu'à ce qu'il obtienne son premier rôle important d'acteur en 1925. Il obtient plusieurs autres rôles, recevant de bonnes critiques, avant de décrocher le rôle principal dans la pièce de 1929 Penny Arcade. Al Jolson le remarque dans la pièce et achète les droits d'une adaptation cinématographique, avant de les vendre à la Warner Bros. à condition que James Cagney et Joan Blondell puissent reprendre leurs rôles dans le film. Après des critiques élogieuses, la Warner Bros. lui signe un contrat initial de 400 $ par semaine pour trois semaines. Lorsque les dirigeants du studio voient les premiers visuels du film, le contrat de Cagney est immédiatement prolongé.

Le cinquième film de Cagney, L'Ennemi public, est devenu l'un des films de gangsters les plus influents de l'époque. Remarquable pour une scène célèbre dans laquelle Cagney écrase un demi-pamplemousse sur le visage de Mae Clarke, le film lui attire l'attention du public. Il devient l'une des plus grandes stars d'Hollywood et bénéficie d'un des plus gros contrats de la Warner Bros. En 1938, il reçoit sa première nomination à l'Oscar du meilleur acteur pour son interprétation subtile du dur à cuire/homme-enfant Rocky Sullivan dans Les Anges aux figures sales. En 1942, il remporte le trophée pour son interprétation énergique de George M. Cohan dans La Glorieuse Parade[5]. Il est nommé une troisième fois en 1955 pour Les Pièges de la passion avec Doris Day. Cagney prend sa retraite du théâtre et de la danse en 1961 pour passer du temps dans sa ferme avec sa famille. Il en sort 20 ans plus tard pour tenir un rôle dans le film Ragtime (1981), principalement pour l'aider à se remettre d'un accident vasculaire cérébral[6].

Cagney quitte la Warner Bros. à plusieurs reprises au cours de sa carrière, revenant à chaque fois dans des conditions personnelles et artistiques bien améliorées. En 1935, il poursuit le studio en justice pour rupture de contrat et gagne. C'est l'une des premières fois qu'un acteur prend le dessus sur un studio pour une question de contrat. Il travaille pour la société de cinéma indépendante Grand National Films (dans deux films : la comédie musicale Hollywood Hollywood et le drame Ennemis publics) durant un an pendant que le procès est en cours de règlement, puis en 1942, il crée sa propre société de production, Cagney Productions, avant de retourner à la Warner sept ans plus tard. En référence au refus de Cagney de se laisser bousculer, Jack Warner l'a surnommé « l'opposant professionnel[7] ». Cagney effectue également de nombreuses tournées de troupes de l'United Service Organizations avant et pendant la Seconde Guerre mondiale et est président de la Screen Actors Guild pendant deux ans[8].

  1. Gregory Speck, « From Tough Guy to Dandy: James Cagney », The World and I, vol. 1,‎ , p. 319 (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  2. McGilligan, page 11
  3. « America's Greatest Legends » [archive du ], sur AFI's 100 Years...100 Stars, American Film Institute, (consulté le )
  4. « Orson Welles - Interview (1974) » [archive du ], youtube.com (consulté le )
  5. « Best Actor » [archive du ], FilmSite.org (consulté le )
  6. « James Cagney: Looking Backward », Rolling Stone,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  7. James L. Neibaur, James Cagney Films of the 1930s (London: Rowman & Littlefield, 2014), xi. (ISBN 1442242205)
  8. John McCabe, Cagney (NY: Knopf Doubleday, 2013). (ISBN 0307830993); and NJ Senate con. res. 39 (1998), Nicholas J. Sacco, sponsor; searchable at www.njleg.state.nj.us

James Cagney

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