Le japonisme est l'influence de la civilisation et de l'art japonais sur les artistes et écrivains, premièrement français, puis occidentaux, entre les années 1860 et 1890. L'art qui résulta de cette influence, notamment en réaction au classicisme et qui inaugure de nouveaux choix esthétiques (lignes, courbes, éléments naturels), est qualifié de japonesque.
Dans le dernier quart du XIXe siècle, l’ukiyo-e devient une nouvelle source d'inspiration pour les peintres impressionnistes européens puis pour les artistes Art nouveau. C'est dans une série d’articles publiés en 1872 pour la revue Renaissance littéraire et artistique, que le collectionneur Philippe Burty donne un nom à cette révolution : le « japonisme »[1]. Pour Raymond Isay, « le Japon a été l'équivalent de la découverte d'un continent esthétique nouveau »[2].