Secrétariat d'État de la Marine | |
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Secrétaire d'État de la Maison du Roi | |
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Fauteuil 24 de l'Académie française | |
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Contrôleur général des Finances | |
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Principal ministre d’État | |
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Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | |
Surnom |
Le Nord, Le Grand Colbert |
Formation | |
Activités |
Économiste, juriste, homme politique, agent administratif |
Période d'activité |
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Famille | |
Père | |
Mère |
Marie Pussort (d) |
Fratrie | |
Conjoint |
Marie Charron |
Enfants |
Propriétaire de | |
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Membre de | |
Distinctions |
Jean-Baptiste Colbert, dit le Grand Colbert, né le à Reims et mort le à Paris, est un homme d'État français.
À partir de 1665, il est l'un des principaux ministres de Louis XIV, en tant que contrôleur général des finances (1665-1683), secrétaire d'État de la Maison du roi et secrétaire d'État de la Marine (1669-1683).
Entré au service du roi à la mort de son protecteur Mazarin, il incite Louis XIV à disgracier son rival Nicolas Fouquet. Inspirateur et promoteur d'une politique économique interventionniste et mercantiliste, ultérieurement appelée « colbertisme », il favorise le développement du commerce et de l'industrie en France par la création de fabriques, l'institution de monopoles royaux et de l'aide dans le milieu de l'imprimerie. Il édicte de nombreux règlements dans les secteurs économiques et commerciaux, amorçant une harmonisation à l'échelle du royaume ; en tant que ministre de la Marine, il commande la première enquête relative à l'administration et à l'économie des colonies, où les planteurs pratiquent l'esclavage officiellement interdit dans le royaume. Un premier édit, mis au point par son fils et successeur Jean-Baptiste, sera promulgué par Louis XIV en 1685 pour le réglementer. Il est repris dans le Code noir (publié sous Louis XV), couramment considéré comme une création posthume de Colbert malgré de sévères nuances d'historiens sur cette affirmation[1].
Colbert s'est inspiré des écrits de Barthélemy de Laffemas, économiste et conseiller d'Henri IV[2] : Laffemas avait notamment développé le commerce colonial et l'industrie textile, les deux secteurs auxquels Colbert s'est particulièrement consacré, avec la gestion des finances publiques.