Jean Le Rond d'Alembert

Jean Le Rond d'Alembert
Portrait par Quentin de La Tour (1753).
Fonctions
Secrétaire perpétuel de l'Académie française
-
Fauteuil 25 de l'Académie française
-
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Catacombes de Paris (depuis ), cimetière Saint-Eustache (d) (jusqu'en )Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Jean Baptiste Louis d’ArembergVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Collège des Quatre-Nations (jusqu'en )
Université de Paris (jusqu'en )Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Père
Mère
Parentèle
Louis-Camus Destouches (père possible)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Domaine
Religion
Athéisme
Membre de
Directeur de thèse
Léonor Caron (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Partenaire
Distinction
Œuvres principales
signature de Jean Le Rond d'Alembert
Signature

Jean Le Rond d'Alembert[a], parfois écrit « Jean le Rond D'Alembert[b],[c] » ou « Dalembert[1] », voire « Dalambert[2] », est un mathématicien, physicien, philosophe et encyclopédiste français, né le à Paris où il est mort le .

Il est célèbre pour avoir été l'inventeur d'un principe de l'équilibre que Condorcet explique dans son Éloge de d'Alembert[3]. Il a ainsi fixé une liaison entre les lois du mouvement. Par son théorème maintenant nommé « théorème de d'Alembert », il perçoit la présence de n racines dans toute équation algébrique de degré n. En 1744, il est l'inventeur de cette nouvelle branche des mathématiques, le calcul aux dérivées partielles, qui introduit des fonctions arbitraires. En 1749, à la suite de ses recherches en mathématiques sur les équations différentielles et les dérivées partielles, il est appelé pour diriger l'Encyclopédie avec Denis Diderot. Des écoles, des rues et des centres de recherche portent son nom [4],[5].


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  1. Voir de nombreuses lettres de Voltaire (par exemple à Jean Robert Tronchin le 30 juillet et le 2 août 1756, à Jacob Vernes le 24 et le 29 décembre 1757 et le 12 janvier 1758, à d'Alembert lui-même le 19 février 1759, etc.) ou encore d’Émilie du Châtelet (lettre à François Jacquier du 4 septembre 1746). D'Alembert signe lui-même « Dalembert » dans une lettre à Voltaire du 9 août 1770. Marie-Louise Denis écrit quant à elle « Dalember » dans une lettre à Théodore Tronchin (5 janvier 1758) et une lettre à Voltaire (15 octobre 1769). Cette variété vient de ce que, au XVIIIe siècle, l'orthographe n'est pas fixe, à plus forte raison celle des noms propres.
  2. C'est l'orthographe que privilégie Nicolas Claude Thieriot dans ses lettres à Voltaire (voir entre autres les lettres du 6 et du 10 juillet 1756, 8 août 1756, 30 mars 1758, 12 novembre 1758). Voltaire lui-même (ou son secrétaire) use de cette orthographe dans une lettre à Thieriot du 9 juin 1760.
  3. Condorcet, tome I, p. 67-68.
  4. [1].
  5. [2].

Jean Le Rond d'Alembert

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