Jeanne d'Arc | ||
Seule effigie contemporaine connue de Jeanne d'Arc, représentée à tort avec une robe féminine et des cheveux longs. Ce dessin d'imagination est esquissé en marge d'un registre par Clément de Fauquembergue, greffier du parlement de Paris, le , consécutivement à la levée du siège d'Orléans (Archives nationales). | ||
Surnom | « La Pucelle » (« la Pucelle d'Orléans » est un surnom posthume qui se diffuse tardivement aux XVIe – XVIIe siècles) |
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Naissance | vers 1412 Domrémy (Bar, France) |
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Décès | (à l'âge approximatif de 19 ans) Rouen (Normandie, France) |
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Origine | Duché de Bar | |
Allégeance | Royaume de France | |
Années de service | 1428 – 1430 | |
Conflits | Guerre de Cent Ans | |
Faits d'armes | Siège d'Orléans Bataille de Jargeau Bataille de Meung-sur-Loire Bataille de Beaugency Bataille de Patay Chevauchée vers Reims Siège de Troyes Bataille de Montépilloy Siège de Paris Siège de Compiègne |
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Famille | Fille de Jacques d'Arc et d'Isabelle Rommée ; 3 frères et 1 sœur : Jacquemin, Jean, Pierre et Catherine d'Arc | |
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Jeanne d'Arc, dite « la Pucelle », née vers 1412 à Domrémy, village du duché de Bar[n 1] (actuellement dans le département des Vosges en Lorraine), et morte sur le bûcher le à Rouen, capitale du duché de Normandie alors possession anglaise, est une héroïne de l'histoire de France, cheffe de guerre et sainte de l'Église catholique, surnommée posthumement « la Pucelle d’Orléans ».
Au début du XVe siècle, cette jeune fille d'origine paysanne affirme qu'elle a reçu de la part des saints Michel, Marguerite d'Antioche et Catherine d'Alexandrie la mission de délivrer la France de l'occupation anglaise. Elle parvient à rencontrer Charles VII, à conduire victorieusement les troupes françaises contre les armées anglaises, à lever le siège d'Orléans et à conduire le roi au sacre, à Reims, contribuant ainsi à inverser le cours de la guerre de Cent Ans.
Capturée par les Bourguignons à Compiègne en 1430, elle est vendue aux Anglais par Jean de Luxembourg, comte de Ligny, pour la somme de dix mille livres. Elle sera brûlée vive en 1431 après un procès en hérésie conduit par Pierre Cauchon, évêque de Beauvais et ancien recteur de l'université de Paris. Entaché de nombreuses irrégularités, ce procès voit sa révision ordonnée par le pape Calixte III en 1455. Un second procès est instruit qui conclut, en 1456, à l'innocence de Jeanne et la réhabilite entièrement. Grâce à ces deux procès dont les minutes ont été conservées, elle est l'une des personnalités françaises les mieux connues du Moyen Âge.
Béatifiée en 1909 puis canonisée en 1920, Jeanne d'Arc devient une des deux saintes patronnes secondaires de la France en 1922 par la lettre apostolique Beata Maria Virgo in cælum Assumpta in gallicæ. Sa fête nationale est instituée par la loi en 1920 et fixée au 2e dimanche de mai[1].
Elle est dans de nombreux pays une personnalité mythique qui a inspiré une multitude d'œuvres littéraires, historiques, musicales, dramatiques et cinématographiques.
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