Jewish Defense League JDL | |
Devise : « Never again » (« Plus jamais »). | |
Idéologie | Néosionisme, Kahanisme |
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Objectifs | Protection de la communauté juive, lutte contre l’antisémitisme et l'antisionisme. |
Statut | Semi-clandestinité |
Fondation | |
Date de formation | 1968 |
Pays d'origine | États-Unis |
Fondé par | Meir Kahane |
Actions | |
Mode opératoire | attentats, actions commandos, assassinats, violences physiques |
Nombres d'attaques imputées | 186 (selon FBI)[réf. nécessaire], 89 (revendiqué)[réf. nécessaire] |
Victimes (morts, blessés) | 70[réf. nécessaire] |
Zone d'opération | Canada États-Unis |
Période d'activité | 1968-aujourd'hui |
Organisation | |
Chefs principaux | Meir Kahane, Avraham Toledano, Baruch Marzel, Binyamin Ze'ev Kahane |
Membres | 5000 (revendiqué)[1] |
Branche politique | Front national juif |
Groupe relié | Kach Jewish Defense Organization, Terror Neged Terror, Jewish Nationalist Liberation, Ligue de défense juive, English Defence League |
Répression | |
Nombre de prisonniers | 12[réf. nécessaire] |
Considéré comme terroriste par | Canada États-Unis Israël |
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La Jewish Defense League (JDL) est un mouvement américain néosioniste, créé aux États-Unis en 1968 par Meir Kahane, fondateur deux ans plus tard du parti politique israélien Kach. Le mouvement se répandit plus tard dans plusieurs pays du monde[réf. nécessaire][Lesquels ?], dont la France (Ligue de défense juive).
Se présentant comme un mouvement d'auto-défense anti-raciste[2] et opposé au terrorisme[3], la JDL est considérée par le FBI comme un groupe terroriste[4] et une « organisation juive violente et extrémiste »[4] et par le Southern Poverty Law Center comme un « groupe de haine » (« hate group ») anti-arabe[5]. L'organisation s'est rendue responsable par le passé, à côté d'un militantisme activiste plus classique, de plusieurs attentats et assassinats aux États-Unis[6] contre des intérêts arabes et soviétiques et des personnalités considérées comme « ennemies du Peuple juif ».