Nom de naissance | Lucille Fay LeSueur |
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Surnom | Billie Cassin |
Naissance |
[1] San Antonio (Texas, États-Unis) |
Nationalité | Américaine |
Décès |
(à 73 ans) New York (État de New York, États-Unis) |
Profession | Actrice, productrice |
Films notables |
Grand Hotel Mannequin Femmes Le Roman de Mildred Pierce Johnny Guitare Qu'est-il arrivé à Baby Jane ? |
Joan Crawford, nom de scène de Lucille Fay LeSueur, est une actrice et productrice américaine née le [1] à San Antonio (Texas) et morte le à New York (État de New York)[2]. Star emblématique de l'âge d’or d'Hollywood, elle a été l’une des actrices américaines dont la carrière a été la plus longue. Celle-ci couvre ainsi, sur plus de quarante ans, les différentes époques des grands studios américains, du cinéma muet jusqu'aux années 1960. Elle joua les filles délurées (les « flappers ») des années folles, les jeunes femmes arrivistes dans les années 1930, les victimes dans des mélodrames des années 1940 et 1950.
Elle commence sa carrière en tant que danseuse dans des compagnies théâtrales itinérantes avant de faire ses débuts à Broadway. Elle signe un contrat cinématographique avec la Metro-Goldwyn-Mayer en 1925. Initialement frustrée par la taille et la qualité de ses rôles, elle se construit une image de garçonne de renommée nationale à la fin des années 1920. Dans les années 1930, la renommée de Crawford rivalise avec celle de ses collègues de la MGM Norma Shearer et Greta Garbo. Crawford incarne souvent des jeunes femmes travailleuses qui trouvent l'amour et la fortune. Ces histoires « de la misère à la richesse » sont bien accueillies par le public de l'époque de la Grande Dépression et sont populaires auprès des femmes. Crawford devient l'une des actrices de cinéma les plus en vue d'Hollywood et l'une des femmes les mieux payées des États-Unis, mais le succès de ses films commence à décliner. À la fin des années 1930, elle est qualifiée de « poison au box-office ».
Après une absence de près de deux ans à l'écran, elle fait son retour en jouant dans Le Roman de Mildred Pierce (1945) pour lequel elle remporte l'Oscar de la meilleure actrice. En 1955, elle s'implique dans la Pepsi-Cola Company, grâce à son mariage avec le président de la société Alfred Steele (en). Après la mort de celui-ci en 1959, elle est élue pour combler le poste vacant de son mari au conseil d'administration, mais est contrainte à la retraite en 1973. Elle continue à jouer régulièrement au cinéma et à la télévision tout au long des années 1960, lorsque ses rôles deviennent moins nombreux. Après la sortie du film d'horreur L'Abominable Homme des cavernes en 1970, elle quitte le cinéma. Elle se retire de la vie publique et devient de plus en plus recluse jusqu'à sa mort en 1977.
Crawford s'est mariée quatre fois. Ses trois premiers mariages se sont terminés par un divorce. Le dernier s'est terminé avec la mort de son mari Alfred Steele. Elle a adopté cinq enfants, dont l'un a été récupéré par sa mère biologique. Les relations de Crawford avec ses deux enfants aînés, Christina (en) et Christopher, sont houleuses. Crawford déshérite les deux et, après sa mort, Christina publie des mémoires intitulés Cette chère Maman (en) qui la dépeignent comme une mère cruelle, déséquilibrée et alcoolique[3].