Jogaku zasshi

Couverture de la première édition

Jogaku zasshi (女学雑誌?) est le premier périodique pour femmes au Japon. Créé en 1885 par Yoshiharu Iwamoto dans l’effervescence qu’a connue le monde de l’édition, et plus particulièrement la presse, dans la seconde moitié du XIXe siècle[1], il connaît une publication régulière de à [2], et accompagne ainsi cette deuxième ère Meiji qui se caractérise, après la grande ouverture politique des premières années, par un renfermement progressif sur une idéologie nationaliste de plus en plus exclusive. Son tirage est limité, quoique non négligeable[3], tout comme son épaisseur (rarement plus d’une trentaine de pages).

  1. Pour une histoire de la presse japonaise, Christiane Séguy, 1993. La plus grande revue généraliste de cette époque, Taiyô, est créée en 1895 sur le modèle des revues occidentales, en particulier anglo-saxonnes, telles Blackwood’s Edinburgh Magazine (1817), British Illustrated London News (1842), ou Harper’s New Monthly Magazine (revue américaine, 1850). Jogaku zasshi arrive vite dans le paysage japonais. Morton (1999 : 293).
  2. Proposant, selon les années, entre 11 (1885) et 53 numéros (1892), pour une totalité de 526 numéros.
  3. Entre 2 000 et 3 000 exemplaires en moyenne semble-t-il, bien que Ribalet (2005 : 316) évoque le chiffre de 10 000 en 1890. À titre de comparaison, le magazine généraliste Taiyô, épais de près de 250 pages, tirait à 98 000 exemplaires dès ses premières années, Kokumin no tomo à 10 000 sans doute ; Morton (1999 : 294 et 320

Jogaku zasshi

Dodaje.pl - Ogłoszenia lokalne