John Wayne

John Wayne
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John Wayne vers 1965.
Nom de naissance Marion Robert Morrison[1]
Surnom « The Duke »
Naissance
Winterset (Iowa, États-Unis)
Nationalité Américain
Décès (à 72 ans)
Los Angeles (Californie, États-Unis)
Profession Acteur, réalisateur et producteur
Films notables voir filmographie.
Site internet (en) « Site officiel de John Wayne »
Signature de la personnalité

Marion Robert Morrison, dit John Wayne (/d͡ʒɑn weɪn/[2]), est un acteur, réalisateur et producteur américain né le à Winterset (Iowa) et mort le à Los Angeles (Californie).

Au cours de ses cinquante ans de carrière, il a joué dans près de 180 films[3], notamment des films policiers, des films de guerre et quelques comédies romantiques ; mais c'est dans ses nombreux westerns que John Wayne s'est réellement imposé, particulièrement sous la direction de deux réalisateurs : John Ford (La Chevauchée fantastique en 1939, Le Massacre de Fort Apache et Le Fils du désert en 1948, La Charge héroïque en 1949, Rio Grande en 1950, L'Homme tranquille en 1952, La Prisonnière du désert en 1956 ou encore L'Homme qui tua Liberty Valance en 1962) et Howard Hawks (La Rivière rouge en 1948, Rio Bravo en 1959, El Dorado en 1966 ou Rio Lobo en 1970). Il a tourné également plusieurs films sous la direction d'Henry Hathaway, dont Cent Dollars pour un shérif en 1969, qui lui valut en 1970 l'Oscar du meilleur acteur (l'unique Oscar de sa carrière).

En 1960, il passe derrière la caméra pour réaliser une fresque historique d'envergure, Alamo, relatant les derniers jours de Davy Crockett et ses compagnons lors de la guerre d'indépendance du Texas. Huit ans plus tard, il coréalise Les Bérets verts (1968), film engagé justifiant l'intervention américaine au Viêt Nam. Ses deux réalisations ont reflété l'engagement personnel de John Wayne, républicain et ardent patriote[4].

Classé 13e plus grande star de légende par l'American Film Institute en 1999, John Wayne a été certainement un des acteurs les plus représentatifs du western, une incarnation à lui seul de l'Amérique conquérante[5].

Surnommé « The Duke » (« le Duc »), il reste encore aujourd'hui, grâce à ses films, le symbole d'une ostensible masculinité. Il a interprété ce rôle d'homme viril, dur, solitaire et machiste tout au long de sa carrière, et ces rôles ont fini par influencer son comportement dans la vie, ses engagements allant de plus en plus vers le parti républicain. Il déclara : « J'ai joué John Wayne dans tous mes films et ça m'a plutôt pas mal réussi[6]. »

  1. (en) « Acte de naissance (retranscription) et acte de décès », sur CinéArtistes (consulté le ).
  2. Prononciation en anglais américain retranscrite selon la norme API.
  3. (en) Richard Meran Barsam et Dave Monahan, Looking at Movies. An Introduction to Film, W.W. Norton & Company, , p. 289.
  4. Anton Giulio Mancino, John Wayne, Paris, Gremese, 1998.
  5. Fabre 2007, p. 99.
  6. Fabre 2007, p. 100.

John Wayne

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