Inscrit dans la mouvance post-punk et considéré comme l'un des initiateurs de la cold wave (vague froide en français), Joy Division est aussi l'un des groupes précurseurs et « parrains du rock gothique ». La figure emblématique de cette formation est son chanteur Ian Curtis, à la « voix mortifère »[6]« de conteur sépulcral »[7].
Le groupe, défricheur de nouveaux territoires, se dissout en mai 1980 après le suicide de Curtis à l'âge de 23 ans. Bayon écrit alors dans Libération : « notre James Dean gothique s'est jeté à corps perdu dans la vie, c'est-à-dire le vide[8]. » Pour le critique Jon Savage, Ian Curtis a su décrire la ville de Manchester en « capturant son espace et sa claustrophobie dans un style gothique moderne »[9].
Seuls deux albums ont été produits ; deux compilations posthumes ont réuni les autres titres restants. Les trois membres restants du groupe ont formé New Order quelques mois plus tard avec Gillian Gilbert.
↑(en) voir cet article « GodFathers » signifie « parrains ». Nitsuh Abebe.A Life Less LivedPitchfork.com. 24 janvier 2007. "Familiar classics from the bands who turned out to be goth's godfathers-- Joy Division, the Cure, Bauhaus, Siouxsie & the Banshees-- but the heart of the thing remains England's 1980s goth heyday, where the urge to dance comes out in grim, grinding, relentless music for the fake undead: Look to the Sisters of Mercy's steamroller Temple of Love".
↑(en) voir cet article où le mot Godfathers (parrains) est aussi utilisé. Goth rock. Allmusic.com. "The godfathers of goth-rock were British post-punkers Joy Division, whose bleak, remote, obsessively introspective music and lyrics laid the initial foundation for goth".
↑(en) Luke Lewis. "Release The Bats"NME.com. 5 mars 2009. 1. Joy Division – Atmosphere. Peter Hook despairs whenever anyone refers to Joy Division as a goth band, but what else were they? Desolate atmospherics, icily reverberating synths, Ian Curtis' portentous baritone. All those qualities found their ultimate expression in 'Atmosphere', a song whose shattering emotive power is intensified by Anton Corbijn's monochrome video (shot eight years after the song's original release), featuring mysterious hooded figures swarming slowly over a bleached landscape. Most gothic moment: The vast, echoing guitar chords that enter at 3.23.
↑Jean Marc Chapus. "Control". Rock'n'folk. Octobre 2007. page 70.