Jules de Polignac | ||
Jules, prince de Polignac. Portrait peint par François Gérard. | ||
Fonctions | ||
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Président du Conseil des ministres français et ministre des Affaires étrangères | ||
– (11 mois et 21 jours) |
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Monarque | Charles X | |
Gouvernement | Polignac | |
Législature | IVe législature | |
Groupe politique | Ultraroyaliste | |
Prédécesseur | Vicomte de Martignac (Président du Conseil) Comte Portalis (Affaires étrangères) |
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Successeur | Duc de Mortemart | |
Ambassadeur de France au Royaume-Uni | ||
– (5 ans) |
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Prédécesseur | Vicomte de Chateaubriand | |
Successeur | Prince de Montmorency | |
Pair de France | ||
– (15 ans) |
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Biographie | ||
Titre complet | Comte de Polignac (1817-1820) Prince de Polignac (1820-1847) Duc de Polignac (1847) |
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Nom de naissance | Auguste Jules Armand Marie de Polignac | |
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Paris (France) | |
Date de décès | (à 66 ans) | |
Lieu de décès | Saint-Germain-en-Laye (France) | |
Nature du décès | Goutte | |
Sépulture | cimetière de Picpus (Paris) | |
Nationalité | française | |
Parti politique | ultra-royaliste | |
Père | Jules de Polignac | |
Mère | Gabrielle de Polignac | |
Fratrie | Aglaé de Polignac Armand de Polignac Melchior de Polignac |
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Conjoint | Barbara Campbell (1816-1819) Marie Charlotte Parkyns (1824-1847) |
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Enfants | Jules-Armand de Polignac Seyna-Camille de Polignac Alphonse de Polignac Ludovic de Polignac Yolande de Polignac Camille de Polignac Edmond de Polignac |
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Religion | catholicisme | |
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Présidents du Conseil des ministres français | ||
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Jules de Polignac, né le à Paris (paroisse Saint-Sulpice) et mort le à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), est un homme politique français. Il porte successivement les titres de comte de Polignac (1817-1820), de premier prince pontifical de Polignac (1820-1847), puis brièvement celui de 3e duc de Polignac en .
Il est le fils de la duchesse de Polignac, favorite de la reine Marie-Antoinette.
Aide de camp du comte d'Artois, il est aussi pair de France et ambassadeur de France à Londres.
Il est ensuite ministre des Affaires étrangères, et président du Conseil des ministres du au .
Il contribue, parmi de nombreux autres, au lancement de l'expédition d'Alger, qui vise à lever le blocus du port d'Alger et a pour prolongement, longtemps après sa chute, la colonisation de l'Algérie[1],[2],[3].
Impopulaire dès sa nomination, il ne peut empêcher le déclenchement en 1830 de la révolution de Juillet.