Lancelot, roi de Provins

Lancelot, roi de Provins
Conte populaire
Titre Lancelot, roi de Provins
Titre original L'Augel Belverde
Aarne-Thompson AT 707
Folklore
Genre Conte merveilleux
Pays Italie
Extension Europe, Asie, Inde, Afrique, Amérique[1]
Époque XVIe siècle
Versions littéraires
Publié dans Straparola, Les Nuits facétieuses, I (1550)
Madame d'Aulnoy, Contes nouveaux (1698)

Lancelot, roi de Provins (L'Augel Belverde)[2] est un conte de fées italien figurant dans le premier volume du recueil Les Nuits facétieuses (1550 ; fable IV-3) de Giovanni Francesco Straparola.

À la fin du XVIIe siècle, Madame d'Aulnoy écrira, en français, sa propre version du conte, sous le titre La Princesse Belle-Étoile et le Prince Chéri. Une autre version apparaît dans la traduction, réalisée au tout début du XVIIIe siècle, des Mille et Une Nuits par Antoine Galland[3] ; il n'en existe aucun manuscrit en arabe, et il est possible que Galland, se basant sur des sources orales[4], ait lui aussi été influencé par le texte de Straparola.

Le récit est également à l'origine, indirectement, d'un poème de Pouchkine, Le Conte du tsar Saltan (1831), qui inspirera en 1900 un opéra à Rimski-Korsakov.

  1. Delarue-Ténèze (2002), t. 2, p. 647.
  2. Dans la version originale, ce qui fait office de titre aux « Fables » de Straparola, c'est en fait à chaque fois un court résumé de celles-ci, en l'occurrence « Ancilotto, re di Provino, prende per moglie la figliuola d’un fornaio, e con lei genera tre figliuoli ; i quali essendo persequitati dalla madre del re, per virtú d'un'acqua d'un pomo e d'un uccello vengono in cognizione del padre. », ce que Jean Louveau, en 1560, traduit par « Lancelot Roy de Provins, espousa la fille d'un boulenger : de laquelle il eut trois enfans masles, qui estans persecutez par la mere du Roy, finalement par le moyen d'une eau, d'une pomme et d'un oiseau, ilz vindrent en la connoissance du pere. »
  3. Histoire des deux sœurs jalouses de leur cadette, voir Delarue-Ténèze (2002), t. 2, p. 647. Le récit figure dans le tome 3 de la traduction en français des Mille et Une Nuits (1704).
  4. Dans le journal de Galland, on peut lire qu'il s'agit, tout comme Le Prince Ahlmed et la Fée Pari Banou, d'un conte du folklore qui lui a été transmis oralement par un moine d'Alep.

Lancelot, roi de Provins

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