Langues au Togo | |||
Langues officielles | Français Anglais | ||
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Langues principales | Langue parlée à la maison (%, 2012)[1] : |
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Langues nationales | Éwé, kabiyè | ||
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La langue officielle du Togo est le français. Les deux langues nationales sont l'éwé et le kabiyè, ces deux dernières ont été choisies en 1975 par le président Eyadéma. Il existe en outre 58 langues [2] parlées au Togo, dont le mina (dialecte d'éwé parlée à Lomé) qui sert de langue véhiculaire pour le sud du pays, mais aussi à travers presque tout le pays : le mobaa, le tem et le peul. Les langues vernaculaires du pays se scindent en deux groupes : les langues gur au nord et les langues kwa au sud. L'éwé se pratique notamment au Sud de Lomé à Blitta et le kabiyè au Nord.
Selon le rapport 2018 de l’OLF, le Togo compte 40 % de francophones dans sa population[3],[4].
Selon Couchoro[Qui ?] « Le fait notable de ces quinze dernières années, c’est, liée à tous les facteurs de développement et grâce à la scolarisation en particulier, la diffusion notablement en expansion de notre langue [le français] dans les masses populaires. La conséquence en est une appropriation du français par les peu ou pas lettrés, phénomène pratiquement inconnu autrefois. »
Selon Isabelle Anzorge « Celui-ci [le français] n’est plus seulement une langue "importée" mais prend peu à peu une identité togolaise, se libérant de toutes les contraintes normatives, intégrant par là même les réalités culturelles du pays. » Cette dernière a relevé l'existence d'un français dialectal[5] : « (...) depuis la chute du taux de scolarisation due aux différents bouleversements économiques et politiques (effondrement des phosphates, dévaluation du Franc CFA, grèves universitaires faisant suite à la grève générale de 1992, climat de guerre civile depuis 1991), le français [est] devenu un outil, voire un moyen de communication privilégié de la plupart des Togolais scolarisés ou non »[6].
Quelques exemples du français du Togo[7] :