Causes | Trypanosoma brucei, Trypanosoma gambiense (d) ou Trypanosoma brucei rhodesiense (d) |
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Transmission | Transmission vectorielle (d) |
Incubation min | 7 j |
Incubation max | 22 j |
Symptômes | Signe de Winterbottom (en), fièvre périodique (d), céphalée, malaise (en), anémie, arthralgie, trouble du sommeil, étourdissement, foyer d'infection primaire (d), tachycardie, tuméfaction, cachexie et sopor (en) |
Médicament | (RS)-éflornithine, Nifurtimox, suramine, pentamidine et Mélarsoprol |
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Spécialité | Infectiologie |
CIM-10 | B56 |
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CIM-9 | 086.5 |
DiseasesDB | 29277 13400 |
MedlinePlus | 001362 |
eMedicine | 228613 |
MeSH | D014353 |
Patient UK | African-trypanosomiasis |
La trypanosomiase humaine africaine, couramment appelée maladie du sommeil, est une forme de trypanosomiase, une maladie parasitaire provoquée par un trypanosome, qui est transmis par la piqûre de la mouche tsé-tsé. Deux sous-espèces de Trypanosoma brucei engendrent des pathologies différentes : Trypanosoma brucei ssp. gambiense (Afrique de l'Ouest) et Trypanosoma brucei ssp. rhodensiense (Afrique de l'Est). La maladie du sommeil fait partie des 20 maladies tropicales négligées listées par l'OMS. Le nagana est la trypanosomiase provoquée par les Trypanosoma brucei chez les mammifères non humains.
La maladie est endémique dans certaines régions de l’Afrique subsaharienne, couvrant environ 36 pays et menaçant 60 millions de personnes. Entre 2017 et 2022, l'OMS estime que moins de 1 000 individus sont infectés par an[1].
Trois épidémies majeures se sont produites ces cent dernières années, une en 1896-1906 (qui aurait tué environ un million de personnes dans le bassin du Congo[2]) et les deux autres en 1920 et 1970.