Massif armoricain | |
Carte géologique du Massif armoricain. | |
Géographie | |
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Altitude | 416 m, Mont des Avaloirs |
Superficie | 65 000 km2 |
Administration | |
Pays | France |
Dépendances de la Couronne Régions |
Jersey Guernesey Bretagne Normandie Pays de la Loire Nouvelle-Aquitaine |
Départements | Finistère, Côtes-d'Armor, Morbihan, Ille-et-Vilaine Manche, Orne, Calvados Mayenne, Loire-Atlantique, Maine-et-Loire, Sarthe, Vendée Deux-Sèvres |
Géologie | |
Âge | Paléozoïque |
Roches | Roches métamorphiques et sédimentaires |
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Le Massif armoricain est un massif de basses montagnes situé dans l'Ouest de l'Europe et particulièrement de la France, correspondant principalement à la Bretagne, aux îles Anglo-Normandes, à l'ouest de la Normandie, à l'ouest des Pays de la Loire et au nord-ouest de la région Nouvelle-Aquitaine (département des Deux-Sèvres). Le territoire français est ainsi prolongé à l'ouest par cette « cordillère de l'Europe moyenne » correspondant à une des parties visibles d'une ancienne chaîne de montagnes formée essentiellement d'un socle briovérien voire cambrien et d'une couverture paléozoïque étagée jusqu'au Carbonifère dont le morcellement actuel est lié à l'érosion et à la pénéplanation post-hercynienne.
Le Massif armoricain tire son nom de l’ancienne Armorique, région située entre la Loire et la Seine. Façonné par l'orogenèse cadomienne et varisque (ou hercynienne), il n'a, à l'inverse du Massif central, que peu subi le contrecoup du plissement alpin. Il a cependant été soulevé, à la faveur de l'ouverture du golfe de Gascogne, dont il constituerait l'épaulement[1], à l'instar de la cordillère Cantabrique. Affecté par des cassures, des failles, ce massif est modelé par l'érosion qui a approfondi les vallées et dégagé les deux bombements de roches dures (au nord, les monts d'Arrée et au sud, les montagnes Noires), de direction est-ouest, qui constituent le bâti de la péninsule armoricaine. La morphologie actuelle de cette chaîne polygénique est encore marquée par l'orogenèse varisque puisqu'elle est caractérisée par des plis hercyniens séparés par des éléments du socle et que les transgressions mésozoïques et du début du Cénozoïque ont peu recouvert ce massif[n 1].
Bien qu'il atteigne rarement l'altitude de 400 mètres (416 mètres au mont des Avaloirs, Mayenne, 413 mètres au signal d'Écouves, Orne), il doit cependant être classé géologiquement parmi les massifs montagneux, tant pour la nature de ses sols[2], son origine (orogenèse hercynienne provoquant le soulèvement de la plaque Armorica à une altitude initiale de 4 000 m[3]) que pour ses paysages escarpés. Profondément érodé et réduit à l'état de pénéplaine, son altitude moyenne de 106 m est inférieure à celle du Bassin parisien (178 m) et du Bassin aquitain (135 m) qui ont, eux, subi le contre-coup du plissement alpin qui les a soulevés d'une cinquantaine de mètres[4].
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