Michel Aflak ميشيل عفلق | |
Michel Aflak en 1963. | |
Fonctions | |
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Secrétaire général du Parti de la résurrection arabe et socialiste irakien | |
– (21 ans et 4 mois) |
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Prédécesseur | Création du poste |
Successeur | Saddam Hussein (indirectement) |
Secrétaire général du Parti de la résurrection arabe et socialiste[1] syrien | |
– | |
Prédécesseur | Création du poste |
Successeur | Munif al-Razzaz |
Biographie | |
Nom de naissance | Michel Aflak |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Damas |
Date de décès | (à 77 ans) |
Lieu de décès | Paris |
Nationalité | syrienne, irakienne |
Parti politique | Mouvement Baas arabe (1940-1947) Parti Baas unitaire (1947-1966) Parti Baas irakien (1974-1989) |
Diplômé de | La Sorbonne, diplôme en Histoire |
Profession | Homme politique, Écrivain, philosophe. . |
Religion | Orthodoxe |
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Michel Aflak[2] (en arabe ميشيل عفلق), né le à Damas (selon les coutumes de l’époque, son âge a été vieilli de 2 ans, raison pour laquelle la date (1910) figure souvent, mais à tort, comme étant sa date de naissance)[réf. nécessaire] et mort le à Paris, est un homme politique, écrivain, et historien syrien.
En 1940, Aflak et Salah Eddine Bitar fondent le Mouvement arabe Ihya (qui se rebaptise plus tard Mouvement Baas arabe , en prenant le même nom que le groupe de Zaki al-Arsouzi). Le mouvement s'avère un succès et, en 1947, le mouvement Baas arabe fusionne avec l'organisation Baas arabe d'al-Arsouzi pour créer le Parti socialiste de la résurrection arabe (en arabe : Hizb al-Ishtiraki al-Ba'ath al-Arabi) ou parti Baas, un parti nationaliste arabe prônant le panarabisme. À la tête du parti, Aflak et Bitar posent les bases idéologiques du nationalisme et du socialisme arabe. Zaki al-Arsouzi inspire également le Parti Baas mais n'y participe pas directement.
En 1966, après la prise de pouvoir des militaires sur le Baas, il est contraint avec les autres cadres du parti à l'exil. Au lendemain de la scission du parti Baas originel en 1966, le parti Baas syrien dominé par les militaires de Salah Jedid et d'Hafez el-Assad qui se réfèrent à Zaki al-Arsouzi, ont accusé Aflak d'avoir volé les idées d'al-Arsouzi, le traitant de « voleur ». Après le Coup d'état d'Assad qui renversa Jedid, le régime d'Assad l'a condamné à «mort par contumace» en 1971. Le parti Baas irakien rejette cette affirmation et ne croit pas qu'al-Arsouzi ait contribué à la pensée baasiste.
Il termine sa vie en Irak où il obtient le poste honorifique de Secrétaire général du comité panarabe du Baas.