Michel Cailliau

Michel Cailliau
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 87 ans)
BrestVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Michel Edmond Marie Joseph CailliauVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Père
Alfred Cailliau (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Fratrie
Charles Cailliau (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Conflit

Michel Cailliau, né le 15 juin 1913 et mort le 2 décembre 2000[1], est le premier chef du mouvement de résistance des prisonniers de guerre à l'occupation allemande. Neveu du général de Gaulle, il entre en résistance dès sa captivité au camp de Fallingbostel. À la suite de son évasion, il développe un réseau très important pour faciliter l'entrée en résistance des prisonniers de guerre à leur retour en France.

Il poursuit le combat contre l'occupant nazi pendant toute la seconde guerre mondiale. Son réseau, le plus important de la résistance française, réunit des personnalités de premier plan. Sa vocation est de défendre les prisonniers de guerre pendant la captivité et de les insérer dans la résistance dès leur retour sur le territoire national. À la fin de la guerre, son rôle éminent n'est pas reconnu à sa juste valeur.

Malgré des appuis solides et de premier rang, il ne parvient pas à s'opposer à l'ascension rapide de François Mitterrand. A Vichy, ce dernier travaillait sous les ordres de Maurice Pinot officiellement chargé de rallier les prisonniers de guerre à la cause du Maréchal Pétain. Ils aidaient certains prisonniers a s'évader. Opposé à Laval, Pinot est renvoyé en 1942 et Mitterrand, devient Giraudiste. Lorsque De Gaulle exige la fusion des mouvements de résistance des prisonniers de guerre, il choisit d'abord son neveu pour les diriger. Mais Mitterrand fait jouer la masse de son réseau, capitalisée au Commissariat aux prisonniers de guerre du Régime de Vichy, pour se proposer de prendre la tête de l'ensemble des prisonniers de guerre et de réunir la faction pétainisto/giraudiste à la faction gaulliste. Mitterrand évince Michel Cailliau et prend la direction du mouvement.

  1. Christine Clerc, Les De Gaulle, une famille française, Paris, Nil, , 331 p. (ISBN 2-84111-153-9).

Michel Cailliau

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