Les nodularines sont des cyanotoxines de types hépatotoxines. Ces molécules sont constituées de cinq acides aminés qui se rejoignent aux extrémités pour former une structure cyclique.
Squelette de la nodularine : 1, Mdhb (N-méthyldéhydrobutyrine); 2, D-MeAsp (D-érythrométhyl-D-acide aspartique); 3, Z (variable); 4, Adda (acide (2S, 3S, 8S, 9S)-3-amino-9-méthoxy-2-6-8-triméthyl-10-phényldéca-4,6-diènoïque); 5 D-glutamate. R1 et R2 sont H (déméthylmicrocystines) ou CH3[1].
Jusqu’à maintenant, huit variantes ont été décelées et elles sont présentées au tableau suivant où on peut voir les différences structurelles qui les caractérisent[2].
1 | 2 | 3 | 4 | 5 |
---|---|---|---|---|
Mdhb | MeAsp | Arg | Adda | Glu |
Mdhb | Asp | Arg | Adda | Glu |
Mdhb | MeAsp | Arg | DMAdda | Glu |
Mdhb | MeAsp | Arg | MeAdda | Glu |
Dhb | MeAsp | Arg | Adda | Glu |
Mdhb | MeAsp | Arg | Adda | MeGlu |
Mdhb | MeAsp | Har | Adda | Glu |
Mdhb | MeAsp | Val | Adda | Glu |
Selon leur composition, les nodularines présentent une gamme de poids moléculaires se situant autour de 800 Da. Ces molécules sont très solubles dans l’eau et peu volatiles. À cause leurs structures cycliques, elles sont très résistantes face aux conditions ambiantes et elles tolèrent différentes conditions de pH et de températures[3].
La nodularine R est la forme la plus commune [4].
<ref>
incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées who